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Gilles Postel-Vinay

Dernière sortie
La terre et l'argent
Un axiome a fini par dominer le discours historique sur les campagnes : d'elles, il n'y aurait rien à dire, puisqu'il ne s'y passe rien. Du monde de la terre, les historiens ont décrit à l'envi les moeurs, la vie quotidienne, les travaux et les jours. Une fois rappelés les usages d'une économie d'autosubsistance, peu monétarisée, tout ou presque semblait explicité. Directeur d'études à l'EHESS et chercheur à l'INRA, Gilles Postel-Vinay veut en finir avec ce mythe de la campagne immobile.
A cette image tenace, il substitue la dynamique instable d'agricultures dans lesquelles un système de crédit s'est tôt largement diffusé. Il ne s'agit certes pas d'un marché classique puisque les prix y jouent un faible rôle et que ses institutions sont atypiques. En lieu et place des banques, l'acteur essentiel est ici le notaire, aussi longtemps qu'il reste le détenteur d'une information que nul ne concurrence.
Il est le pivot d'un système d'échanges permettant au paysan, comme au citadin, d'accéder aux ressources qui circulent dans ces sociétés préindustrielles, somme toute assez riches. Pour comprendre les transformations de ce monde depuis le XVIIIe siècle jusqu'au développement tardif du Crédit Agricole au cours du XXe siècle, il faut remettre les diverses formes que revêt le crédit au centre de cette économie.
Ainsi, l'opposition ville/campagne se fait moins pertinente et l'on voit se dessiner un autre modèle du processus de croissance qu'a connu l'Europe des "révolutions industrielles" .
A cette image tenace, il substitue la dynamique instable d'agricultures dans lesquelles un système de crédit s'est tôt largement diffusé. Il ne s'agit certes pas d'un marché classique puisque les prix y jouent un faible rôle et que ses institutions sont atypiques. En lieu et place des banques, l'acteur essentiel est ici le notaire, aussi longtemps qu'il reste le détenteur d'une information que nul ne concurrence.
Il est le pivot d'un système d'échanges permettant au paysan, comme au citadin, d'accéder aux ressources qui circulent dans ces sociétés préindustrielles, somme toute assez riches. Pour comprendre les transformations de ce monde depuis le XVIIIe siècle jusqu'au développement tardif du Crédit Agricole au cours du XXe siècle, il faut remettre les diverses formes que revêt le crédit au centre de cette économie.
Ainsi, l'opposition ville/campagne se fait moins pertinente et l'on voit se dessiner un autre modèle du processus de croissance qu'a connu l'Europe des "révolutions industrielles" .
Un axiome a fini par dominer le discours historique sur les campagnes : d'elles, il n'y aurait rien à dire, puisqu'il ne s'y passe rien. Du monde de la terre, les historiens ont décrit à l'envi les moeurs, la vie quotidienne, les travaux et les jours. Une fois rappelés les usages d'une économie d'autosubsistance, peu monétarisée, tout ou presque semblait explicité. Directeur d'études à l'EHESS et chercheur à l'INRA, Gilles Postel-Vinay veut en finir avec ce mythe de la campagne immobile.
A cette image tenace, il substitue la dynamique instable d'agricultures dans lesquelles un système de crédit s'est tôt largement diffusé. Il ne s'agit certes pas d'un marché classique puisque les prix y jouent un faible rôle et que ses institutions sont atypiques. En lieu et place des banques, l'acteur essentiel est ici le notaire, aussi longtemps qu'il reste le détenteur d'une information que nul ne concurrence.
Il est le pivot d'un système d'échanges permettant au paysan, comme au citadin, d'accéder aux ressources qui circulent dans ces sociétés préindustrielles, somme toute assez riches. Pour comprendre les transformations de ce monde depuis le XVIIIe siècle jusqu'au développement tardif du Crédit Agricole au cours du XXe siècle, il faut remettre les diverses formes que revêt le crédit au centre de cette économie.
Ainsi, l'opposition ville/campagne se fait moins pertinente et l'on voit se dessiner un autre modèle du processus de croissance qu'a connu l'Europe des "révolutions industrielles" .
A cette image tenace, il substitue la dynamique instable d'agricultures dans lesquelles un système de crédit s'est tôt largement diffusé. Il ne s'agit certes pas d'un marché classique puisque les prix y jouent un faible rôle et que ses institutions sont atypiques. En lieu et place des banques, l'acteur essentiel est ici le notaire, aussi longtemps qu'il reste le détenteur d'une information que nul ne concurrence.
Il est le pivot d'un système d'échanges permettant au paysan, comme au citadin, d'accéder aux ressources qui circulent dans ces sociétés préindustrielles, somme toute assez riches. Pour comprendre les transformations de ce monde depuis le XVIIIe siècle jusqu'au développement tardif du Crédit Agricole au cours du XXe siècle, il faut remettre les diverses formes que revêt le crédit au centre de cette économie.
Ainsi, l'opposition ville/campagne se fait moins pertinente et l'on voit se dessiner un autre modèle du processus de croissance qu'a connu l'Europe des "révolutions industrielles" .
Les livres de Gilles Postel-Vinay

8,49 €

18,99 €

La terre et l'argent. L'agriculture et le crédit en France du XVIIIe au début du XXe siècle
Gilles Postel-Vinay
Grand Format
29,00 €

L'enquête TRA, histoire d'un outil, outil pour l'histoire. Tome 1 (1793-1902)
avec 1 Cédérom
Jérôme Bourdieu, Lionel Kesztenbaum, Gilles Postel-Vinay
22,00 €

Des marchés sans prix.. Une économie politique du crédit à Paris, 1660-1870
Jean-Laurent Rosenthal, Gilles Postel-Vinay, Philip-T Hoffman
38,00 €

L'industrie française au milieu du 19ème siècle.. Les enquêtes de la statistique générale de la France
avec 1 Cédérom
Jean-Marie Chanut, Jean Heffer, Jacques Mairesse, Gilles Postel-Vinay
53,00 €

12,10 €