"Les trams ne circulent plus depuis fin février." Il y a parfois des moments de calme dans cette ville hantée par la guerre. Les gens se rencontrent dans les lieux encore intacts : le stade de foot, une église, un bureau dans un immeuble. Le lecteur retrouve des personnages de Jadan dans ces nouvelles, un peu mystérieux : sont-ils musiciens, profs au chômage, mécaniciens ou consultants ? Aujourd'hui, ils sont occupés à autre chose : ils évacuent les survivants d'un quartier bombardé ; proposent un travail à un soldat blessé de retour du front ; assistent à l'enterrement d'un commandant d'unité.
Chacune de ces nouvelles laisse une impression profonde. Serhiy Jadan parvient à exprimer la vulnérabilité ressentie par les habitants de la ville, ainsi que les changements radicaux imposés à la vie quotidienne dans ce contexte de guerre. La mort est omniprésente, mais l'espoir demeure, et les relations humaines deviennent encore plus précieuses.
"Les trams ne circulent plus depuis fin février." Il y a parfois des moments de calme dans cette ville hantée par la guerre. Les gens se rencontrent dans les lieux encore intacts : le stade de foot, une église, un bureau dans un immeuble. Le lecteur retrouve des personnages de Jadan dans ces nouvelles, un peu mystérieux : sont-ils musiciens, profs au chômage, mécaniciens ou consultants ? Aujourd'hui, ils sont occupés à autre chose : ils évacuent les survivants d'un quartier bombardé ; proposent un travail à un soldat blessé de retour du front ; assistent à l'enterrement d'un commandant d'unité.
Chacune de ces nouvelles laisse une impression profonde. Serhiy Jadan parvient à exprimer la vulnérabilité ressentie par les habitants de la ville, ainsi que les changements radicaux imposés à la vie quotidienne dans ce contexte de guerre. La mort est omniprésente, mais l'espoir demeure, et les relations humaines deviennent encore plus précieuses.