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Jean-Claude Fauveau

Dernière sortie
Du Grand Séminaire à la Grande Poste de Bordeaux
Le Grand Séminaire, créé à l'origine par Jean de Fonteneil en
1636 à Saint-Seurin puis à Saint-Siméon sous l'autorité de
Saint-Vincent-de-Paul, a été déplacé en centre-ville rue du
Palais-Gallien au début du XVIIIe siècle. Ce très beau
bâtiment a eu trois histoires bien distinctes : D'abord séminaire
de la Congrégation des prêtres du Clergé, il est transformé en
Grand Séminaire par Mgr de Béthune en 1667.
Repris par les Lazaristes en 1682, ceux-ci vont le transférer pour l'agrandir, rue du Palais-Gallien en 1747. On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui ont été formés dans cet établissement. A la Révolution, il devient d'abord "Maison Nationale" en 1792 en accueillant plusieurs sections révolutionnaires puis une prison pour les prêtres insermentés l'année suivante avant d'accueillir le commissaire du peuple Tallien et ses sbires pour quelques mois.
La belle Thérésa Cabarrus y fera de brefs passages pour y rencontrer son amant avant qu'il ne devienne une fabrique de piques et d'affuts de canon puis un lieu d'accueil des colons chassés de Saint-Domingue par la révolte des esclaves africains conduite par Toussaint Louverture. En 1800, un décret de Bonaparte, Premier Consul en fait l'Hôtel des Monnaies de Bordeaux. On y frappera pas moins de 280 millions de pièces d'argent de cinq francs au cours du XIXe siècle.
Un énorme scandale conduira à sa fermeture en 1888. Quatre ans plus tard, la Grande Poste vient reprendre ces gigantesques locaux en y apportant des modifications architecturales qui dégraderont malheureusement l'architecture initiale des bâtiments. Cette grande administration y reste jusqu'en 2004. L'immeuble sera alors vendu à un promoteur qui le restaure en rendant à l'ensemble une partie de son lustre d'antan.
Repris par les Lazaristes en 1682, ceux-ci vont le transférer pour l'agrandir, rue du Palais-Gallien en 1747. On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui ont été formés dans cet établissement. A la Révolution, il devient d'abord "Maison Nationale" en 1792 en accueillant plusieurs sections révolutionnaires puis une prison pour les prêtres insermentés l'année suivante avant d'accueillir le commissaire du peuple Tallien et ses sbires pour quelques mois.
La belle Thérésa Cabarrus y fera de brefs passages pour y rencontrer son amant avant qu'il ne devienne une fabrique de piques et d'affuts de canon puis un lieu d'accueil des colons chassés de Saint-Domingue par la révolte des esclaves africains conduite par Toussaint Louverture. En 1800, un décret de Bonaparte, Premier Consul en fait l'Hôtel des Monnaies de Bordeaux. On y frappera pas moins de 280 millions de pièces d'argent de cinq francs au cours du XIXe siècle.
Un énorme scandale conduira à sa fermeture en 1888. Quatre ans plus tard, la Grande Poste vient reprendre ces gigantesques locaux en y apportant des modifications architecturales qui dégraderont malheureusement l'architecture initiale des bâtiments. Cette grande administration y reste jusqu'en 2004. L'immeuble sera alors vendu à un promoteur qui le restaure en rendant à l'ensemble une partie de son lustre d'antan.
Le Grand Séminaire, créé à l'origine par Jean de Fonteneil en
1636 à Saint-Seurin puis à Saint-Siméon sous l'autorité de
Saint-Vincent-de-Paul, a été déplacé en centre-ville rue du
Palais-Gallien au début du XVIIIe siècle. Ce très beau
bâtiment a eu trois histoires bien distinctes : D'abord séminaire
de la Congrégation des prêtres du Clergé, il est transformé en
Grand Séminaire par Mgr de Béthune en 1667.
Repris par les Lazaristes en 1682, ceux-ci vont le transférer pour l'agrandir, rue du Palais-Gallien en 1747. On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui ont été formés dans cet établissement. A la Révolution, il devient d'abord "Maison Nationale" en 1792 en accueillant plusieurs sections révolutionnaires puis une prison pour les prêtres insermentés l'année suivante avant d'accueillir le commissaire du peuple Tallien et ses sbires pour quelques mois.
La belle Thérésa Cabarrus y fera de brefs passages pour y rencontrer son amant avant qu'il ne devienne une fabrique de piques et d'affuts de canon puis un lieu d'accueil des colons chassés de Saint-Domingue par la révolte des esclaves africains conduite par Toussaint Louverture. En 1800, un décret de Bonaparte, Premier Consul en fait l'Hôtel des Monnaies de Bordeaux. On y frappera pas moins de 280 millions de pièces d'argent de cinq francs au cours du XIXe siècle.
Un énorme scandale conduira à sa fermeture en 1888. Quatre ans plus tard, la Grande Poste vient reprendre ces gigantesques locaux en y apportant des modifications architecturales qui dégraderont malheureusement l'architecture initiale des bâtiments. Cette grande administration y reste jusqu'en 2004. L'immeuble sera alors vendu à un promoteur qui le restaure en rendant à l'ensemble une partie de son lustre d'antan.
Repris par les Lazaristes en 1682, ceux-ci vont le transférer pour l'agrandir, rue du Palais-Gallien en 1747. On peut estimer à plus de 5.000 le nombre de prêtres qui ont été formés dans cet établissement. A la Révolution, il devient d'abord "Maison Nationale" en 1792 en accueillant plusieurs sections révolutionnaires puis une prison pour les prêtres insermentés l'année suivante avant d'accueillir le commissaire du peuple Tallien et ses sbires pour quelques mois.
La belle Thérésa Cabarrus y fera de brefs passages pour y rencontrer son amant avant qu'il ne devienne une fabrique de piques et d'affuts de canon puis un lieu d'accueil des colons chassés de Saint-Domingue par la révolte des esclaves africains conduite par Toussaint Louverture. En 1800, un décret de Bonaparte, Premier Consul en fait l'Hôtel des Monnaies de Bordeaux. On y frappera pas moins de 280 millions de pièces d'argent de cinq francs au cours du XIXe siècle.
Un énorme scandale conduira à sa fermeture en 1888. Quatre ans plus tard, la Grande Poste vient reprendre ces gigantesques locaux en y apportant des modifications architecturales qui dégraderont malheureusement l'architecture initiale des bâtiments. Cette grande administration y reste jusqu'en 2004. L'immeuble sera alors vendu à un promoteur qui le restaure en rendant à l'ensemble une partie de son lustre d'antan.
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