« Je l'ai porté comme un enfant, je l'ai aimé, je l'ai craint, je l'ai surtout détesté, et pour finir je l'ai exclu de ma vie. Gicleur, mon père, est devenu laid et sourd, le cheveu rare, une odeur acide se dégage de son corps. Il ressasse. Il est prêt à tous les compromis pour me retenir encore un instant. Il encombre mes jours et hante mes nuits. Le temps n'existe plus, il téléphone à n'importe quelle heure, je ne décroche plus, inlassable, il rappelle.
Il vit dans l'épouvante de mourir. Sa vie est un supplice que rien ni personne ne peut apaiser, la vie s'éloigne, le quitte sans éclat. Il sait que la faucheuse est là. »
« Je l'ai porté comme un enfant, je l'ai aimé, je l'ai craint, je l'ai surtout détesté, et pour finir je l'ai exclu de ma vie. Gicleur, mon père, est devenu laid et sourd, le cheveu rare, une odeur acide se dégage de son corps. Il ressasse. Il est prêt à tous les compromis pour me retenir encore un instant. Il encombre mes jours et hante mes nuits. Le temps n'existe plus, il téléphone à n'importe quelle heure, je ne décroche plus, inlassable, il rappelle.
Il vit dans l'épouvante de mourir. Sa vie est un supplice que rien ni personne ne peut apaiser, la vie s'éloigne, le quitte sans éclat. Il sait que la faucheuse est là. »