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Autodétermination et pouvoir d'agir dans le monde du handicap
Depuis une vingtaine d'années, le monde du handicap se transforme sous l'influence de deux processus : la désinstitutionalisation et l'inclusion. On ouvre les institutions spécialisées, on décloisonne, on inclut les personnes handicapées dans la société, en considérant que le handicap n'est pas seulement une caractéristique individuelle mais aussi le produit d'une société non-inclusive et accessible.
Les notions d'autodétermination (faire ses propres choix), de pouvoir d'agir (être en situation de décider, de choisir), d'autonomie ou d'empowerment sont souvent brandies comme des totems. Oui, les personnes handicapées doivent pouvoir, autant que possible, faire leurs propres choix et déterminer leur vie comme elles le souhaitent. Elles doivent pouvoir, comme tout le monde, se tromper. Le psychologue Gérard Zribi et les différents chercheurs et praticiens européens réunis dans cet ouvrage entendent tempérer l'usage de ces notions en les interrogeant, et en prévenant de leurs dérives : il ne faudrait pas que la désinstitutionalisation serve à compenser et cacher le démantèlement de l'Etat-Providence et des politiques sociales en abandonnant les personnes handicapées à leur seul sort, sous le prétexte fallacieux qu'elles seraient maîtresses de leur destin.
Les notions d'autodétermination (faire ses propres choix), de pouvoir d'agir (être en situation de décider, de choisir), d'autonomie ou d'empowerment sont souvent brandies comme des totems. Oui, les personnes handicapées doivent pouvoir, autant que possible, faire leurs propres choix et déterminer leur vie comme elles le souhaitent. Elles doivent pouvoir, comme tout le monde, se tromper. Le psychologue Gérard Zribi et les différents chercheurs et praticiens européens réunis dans cet ouvrage entendent tempérer l'usage de ces notions en les interrogeant, et en prévenant de leurs dérives : il ne faudrait pas que la désinstitutionalisation serve à compenser et cacher le démantèlement de l'Etat-Providence et des politiques sociales en abandonnant les personnes handicapées à leur seul sort, sous le prétexte fallacieux qu'elles seraient maîtresses de leur destin.
Depuis une vingtaine d'années, le monde du handicap se transforme sous l'influence de deux processus : la désinstitutionalisation et l'inclusion. On ouvre les institutions spécialisées, on décloisonne, on inclut les personnes handicapées dans la société, en considérant que le handicap n'est pas seulement une caractéristique individuelle mais aussi le produit d'une société non-inclusive et accessible.
Les notions d'autodétermination (faire ses propres choix), de pouvoir d'agir (être en situation de décider, de choisir), d'autonomie ou d'empowerment sont souvent brandies comme des totems. Oui, les personnes handicapées doivent pouvoir, autant que possible, faire leurs propres choix et déterminer leur vie comme elles le souhaitent. Elles doivent pouvoir, comme tout le monde, se tromper. Le psychologue Gérard Zribi et les différents chercheurs et praticiens européens réunis dans cet ouvrage entendent tempérer l'usage de ces notions en les interrogeant, et en prévenant de leurs dérives : il ne faudrait pas que la désinstitutionalisation serve à compenser et cacher le démantèlement de l'Etat-Providence et des politiques sociales en abandonnant les personnes handicapées à leur seul sort, sous le prétexte fallacieux qu'elles seraient maîtresses de leur destin.
Les notions d'autodétermination (faire ses propres choix), de pouvoir d'agir (être en situation de décider, de choisir), d'autonomie ou d'empowerment sont souvent brandies comme des totems. Oui, les personnes handicapées doivent pouvoir, autant que possible, faire leurs propres choix et déterminer leur vie comme elles le souhaitent. Elles doivent pouvoir, comme tout le monde, se tromper. Le psychologue Gérard Zribi et les différents chercheurs et praticiens européens réunis dans cet ouvrage entendent tempérer l'usage de ces notions en les interrogeant, et en prévenant de leurs dérives : il ne faudrait pas que la désinstitutionalisation serve à compenser et cacher le démantèlement de l'Etat-Providence et des politiques sociales en abandonnant les personnes handicapées à leur seul sort, sous le prétexte fallacieux qu'elles seraient maîtresses de leur destin.
