Jean-François Zorn

Dernière sortie

Le méthodisme et les protestants de France (1791-2006)

John Wesley (1703-1791), prêtre de l'Eglise anglicane, s'est attaché toute sa vie à redonner à son Eglise une vie de foi. Ce "Réveil" de l'Eglise a pris le nom de "méthodisme", en rapport avec la "méthode" (prières, jeûnes, visites des prisonniers, etc.) utilisée par Wesley. Rejeté à ses débuts, le méthodisme est devenu une Eglise parmi d'autres à la mort de son fondateur. Ce grand réformateur a visité l'Ecosse, l'Irlande, les îles Anglo-Normandes, le Pays de Galles.
Il a envoyé des missionnaires aux Etats-Unis et aux Antilles. Mais il n'a jamais posé le pied sur le continent européen. Le premier prédicateur méthodiste débarque en Normandie trois mois à peine après la mort de Wesley en 1791. Mais il faudra attendre Waterloo (18 juin 1825) pour que quelques missionnaires méthodistes viennent en France, surtout dans le Midi, dans le but de "réveiller" le peuple protestant français épuisé par trois siècles de persécutions diverses.
C'est le temps missionnaire du méthodisme en France, dominé parla personnalité du pasteur britannique Charles Cook (1787-1858). Puis vient le temps, à partir de 1852, de l'institutionnalisation. Le méthodisme s'organise en France selon les structures d'une Eglise protestante évangélique parmi d'autres, participant à tous les débats sociétaux de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La Première Guerre mondiale lui est fatale, alors qu'il est trop peu nombreux et très dispersé.
Il rejoint en 1939 l'Eglise réformée de France reconstituée en 1938, laissant quelques-uns de ses membres fonder une nouvelle Eglise méthodiste, qui survit difficilement avant d'être intégrée dans le méthodisme de type épiscopal, venu des Etats-Unis et présent en Allemagne et en Suisse.
John Wesley (1703-1791), prêtre de l'Eglise anglicane, s'est attaché toute sa vie à redonner à son Eglise une vie de foi. Ce "Réveil" de l'Eglise a pris le nom de "méthodisme", en rapport avec la "méthode" (prières, jeûnes, visites des prisonniers, etc.) utilisée par Wesley. Rejeté à ses débuts, le méthodisme est devenu une Eglise parmi d'autres à la mort de son fondateur. Ce grand réformateur a visité l'Ecosse, l'Irlande, les îles Anglo-Normandes, le Pays de Galles.
Il a envoyé des missionnaires aux Etats-Unis et aux Antilles. Mais il n'a jamais posé le pied sur le continent européen. Le premier prédicateur méthodiste débarque en Normandie trois mois à peine après la mort de Wesley en 1791. Mais il faudra attendre Waterloo (18 juin 1825) pour que quelques missionnaires méthodistes viennent en France, surtout dans le Midi, dans le but de "réveiller" le peuple protestant français épuisé par trois siècles de persécutions diverses.
C'est le temps missionnaire du méthodisme en France, dominé parla personnalité du pasteur britannique Charles Cook (1787-1858). Puis vient le temps, à partir de 1852, de l'institutionnalisation. Le méthodisme s'organise en France selon les structures d'une Eglise protestante évangélique parmi d'autres, participant à tous les débats sociétaux de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La Première Guerre mondiale lui est fatale, alors qu'il est trop peu nombreux et très dispersé.
Il rejoint en 1939 l'Eglise réformée de France reconstituée en 1938, laissant quelques-uns de ses membres fonder une nouvelle Eglise méthodiste, qui survit difficilement avant d'être intégrée dans le méthodisme de type épiscopal, venu des Etats-Unis et présent en Allemagne et en Suisse.

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