Résistant dès 1940, co-rédacteur des Thèses de Pomeyrol qui condamnent clairement le nazisme et ses avatars français, René Courtin est dès 1942 membre éminent du CGE (Comité Général d'Etudes) avec Michet Debré, Pierre Henri Teitgen, François de Menthon, Robert Lacoste, un vrai "gouvernement de l'ombre" sous le parrainage de Jean Moulin. A la Libération, il sera brièvement secrétaire général du Ministère de l'économie préparant l'arrivée du ministre Mendès-France.
Mais il n'aime ni les honneurs ni les compromis et il repart vite à sa chère Université. Quelques mois plus tard, à la demande du Général de Gaulle, il cofonde le journal Le Monde dont il devient, avec Hubert Beuve-Méry, un actionnaire important. Mais de nouveau son intransigeance protestante (et son caractère "sanguin") le poussent vers la sortie. Il retourne à l'Université et réserve alors son énergie à la construction européenne.
Résistant dès 1940, co-rédacteur des Thèses de Pomeyrol qui condamnent clairement le nazisme et ses avatars français, René Courtin est dès 1942 membre éminent du CGE (Comité Général d'Etudes) avec Michet Debré, Pierre Henri Teitgen, François de Menthon, Robert Lacoste, un vrai "gouvernement de l'ombre" sous le parrainage de Jean Moulin. A la Libération, il sera brièvement secrétaire général du Ministère de l'économie préparant l'arrivée du ministre Mendès-France.
Mais il n'aime ni les honneurs ni les compromis et il repart vite à sa chère Université. Quelques mois plus tard, à la demande du Général de Gaulle, il cofonde le journal Le Monde dont il devient, avec Hubert Beuve-Méry, un actionnaire important. Mais de nouveau son intransigeance protestante (et son caractère "sanguin") le poussent vers la sortie. Il retourne à l'Université et réserve alors son énergie à la construction européenne.