Dans l'ouest de la France les 18, 19 et 20 juin 1940, des combats violents se sont déroulés. Pour certains, ce sont des affrontements rapides. Pour d'autres ce sont des actes de résistance héroïques qui se dérouleront à Cherbourg, à Brest ou à Saumur. Ces combats valeureux, de la dernière heure, furent engagés avant tout pour protéger les Britanniques, les Polonais et les Français qui tentaient de partir en Angleterre.
Ces batailles locales ont fait l'objet de quelques études mais elles n'avaient jamais été replacées dans la stratégie d'ensemble de la retraite des armées françaises à l'Ouest. Pour tous les soldats engagés, il s'agissait de sauver l'honneur, seuls face à l'ennemi, complètement abandonnés par le nouveau gouvernement du maréchal Pétain. Au milieu de ce tumulte, grâce à ces combats dont les chefs locaux savent qu'ils sont perdus d'avance, de nombreux militaires alliés pourront quitter la Bretagne ou le Cotentin et trouveront refuge en Angleterre, échappant ainsi au statut de prisonnier.
Parmi eux, une poignée de civils se faufilera et constituera à Londres, l'âme de la France Libre autour de Charles de Gaulle. Pour tous, leurs parcours avaient eu comme point de départ la Bretagne et l'ouest de la France, derniers foyers de résistance devant les blindés de Rommel. François Gatineau est aviateur et historien. Il vit à Chartres et a déjà publié deux ouvrages remarqués, , Les Trois jours qui ont fait tomber la France (2023) et 1940, la guerre des Alliés commence en Scandinavie (2024).
Dans l'ouest de la France les 18, 19 et 20 juin 1940, des combats violents se sont déroulés. Pour certains, ce sont des affrontements rapides. Pour d'autres ce sont des actes de résistance héroïques qui se dérouleront à Cherbourg, à Brest ou à Saumur. Ces combats valeureux, de la dernière heure, furent engagés avant tout pour protéger les Britanniques, les Polonais et les Français qui tentaient de partir en Angleterre.
Ces batailles locales ont fait l'objet de quelques études mais elles n'avaient jamais été replacées dans la stratégie d'ensemble de la retraite des armées françaises à l'Ouest. Pour tous les soldats engagés, il s'agissait de sauver l'honneur, seuls face à l'ennemi, complètement abandonnés par le nouveau gouvernement du maréchal Pétain. Au milieu de ce tumulte, grâce à ces combats dont les chefs locaux savent qu'ils sont perdus d'avance, de nombreux militaires alliés pourront quitter la Bretagne ou le Cotentin et trouveront refuge en Angleterre, échappant ainsi au statut de prisonnier.
Parmi eux, une poignée de civils se faufilera et constituera à Londres, l'âme de la France Libre autour de Charles de Gaulle. Pour tous, leurs parcours avaient eu comme point de départ la Bretagne et l'ouest de la France, derniers foyers de résistance devant les blindés de Rommel. François Gatineau est aviateur et historien. Il vit à Chartres et a déjà publié deux ouvrages remarqués, , Les Trois jours qui ont fait tomber la France (2023) et 1940, la guerre des Alliés commence en Scandinavie (2024).