De quelle manière les prêtres, les religieux et les simples croyants déportés en Allemagne pendant la Seconde guerre mondiale ont-ils vécu leur foi ? Comment ont-ils survécu dans ces conditions exceptionnelles ? Comment les célébrations liturgiques ont dû s'adapter à cet environnement dramatique ? Ce livre révèle un aspect très peu connu de la vie des prisonniers et déportés. Dès l'été 1940, une Aumônerie générale des Prisonniers a été créée à Paris pour venir en aide aux prêtres et religieux.
L'Aumônerie envoya en grande quantité des autels portatifs, des hosties et du vin de messe. Elle édita des manuels religieux, notamment un petit carnet bleu intitulé Prières du prisonnier qui se répandit dans tous les camps. La messe et les autres sacrements étaient autorisés dans les camps de prisonniers de guerre. En revanche, dans les camps de concentration toute activité religieuse était interdite.
La vie religieuse continua néanmoins de façon clandestine. Des dizaines sont morts en martyr. Cet ouvrage montre aussi que les évolutions de la liturgie qui commencent après la guerre et le développement de l'oecuménisme trouvent en grande partie leur origine dans les expériences vécues dans les camps. Yves Chiron a étudié de très nombreux documents et témoignages inédits pour nous plonger dans cette épisode sombre de l'Histoire.
Une histoire de la religion clandestine, du courage des croyants en temps de guerre. Un livre édifiant et passionnant.
De quelle manière les prêtres, les religieux et les simples croyants déportés en Allemagne pendant la Seconde guerre mondiale ont-ils vécu leur foi ? Comment ont-ils survécu dans ces conditions exceptionnelles ? Comment les célébrations liturgiques ont dû s'adapter à cet environnement dramatique ? Ce livre révèle un aspect très peu connu de la vie des prisonniers et déportés. Dès l'été 1940, une Aumônerie générale des Prisonniers a été créée à Paris pour venir en aide aux prêtres et religieux.
L'Aumônerie envoya en grande quantité des autels portatifs, des hosties et du vin de messe. Elle édita des manuels religieux, notamment un petit carnet bleu intitulé Prières du prisonnier qui se répandit dans tous les camps. La messe et les autres sacrements étaient autorisés dans les camps de prisonniers de guerre. En revanche, dans les camps de concentration toute activité religieuse était interdite.
La vie religieuse continua néanmoins de façon clandestine. Des dizaines sont morts en martyr. Cet ouvrage montre aussi que les évolutions de la liturgie qui commencent après la guerre et le développement de l'oecuménisme trouvent en grande partie leur origine dans les expériences vécues dans les camps. Yves Chiron a étudié de très nombreux documents et témoignages inédits pour nous plonger dans cette épisode sombre de l'Histoire.
Une histoire de la religion clandestine, du courage des croyants en temps de guerre. Un livre édifiant et passionnant.