Nulle question n'est plus centrale, sans doute, au sein de la critique rimbaldienne, que celle, à double versant, de la lisibilité ou de l'illisibilité du texte. Pourtant, en dépit de la pléthore polyphonique des interprétations avancées depuis près d'un siècle et demi, la lumière du sens semble encore et toujours se refuser. Cet ouvrage d'herméneutique se propose de réexaminer huit textes d'Arthur Rimbaud, répartis sur l'ensemble de sa production, depuis "Un coeur sous une soutane" jusqu'aux Illuminations, afin d'en affronter à son tour l'énigme persistante, dans l'espoir d'y apporter un éclairage à la fois nouveau et cohérent.
La démarche d'ensemble, attentive à la lettre du texte comme au contexte historique et intellectuel, s'est voulu désireuse d'entrer en dialogue avec les hypothèses antérieurement proposées. Elle s'inscrit sous le signe paradoxal du "bleu regard, - qui ment" , formule issue d'un vers des "Poètes de sept ans" , où l'on incline à voir non seulement l'expression de la relation interpersonnelle qui régit l'univers rimbaldien, mais plus essentiellement le symbole de l'échange instauré au sein du texte littéraire, fondé sur l'esquive, souvent inapparente, du sens.
Nulle question n'est plus centrale, sans doute, au sein de la critique rimbaldienne, que celle, à double versant, de la lisibilité ou de l'illisibilité du texte. Pourtant, en dépit de la pléthore polyphonique des interprétations avancées depuis près d'un siècle et demi, la lumière du sens semble encore et toujours se refuser. Cet ouvrage d'herméneutique se propose de réexaminer huit textes d'Arthur Rimbaud, répartis sur l'ensemble de sa production, depuis "Un coeur sous une soutane" jusqu'aux Illuminations, afin d'en affronter à son tour l'énigme persistante, dans l'espoir d'y apporter un éclairage à la fois nouveau et cohérent.
La démarche d'ensemble, attentive à la lettre du texte comme au contexte historique et intellectuel, s'est voulu désireuse d'entrer en dialogue avec les hypothèses antérieurement proposées. Elle s'inscrit sous le signe paradoxal du "bleu regard, - qui ment" , formule issue d'un vers des "Poètes de sept ans" , où l'on incline à voir non seulement l'expression de la relation interpersonnelle qui régit l'univers rimbaldien, mais plus essentiellement le symbole de l'échange instauré au sein du texte littéraire, fondé sur l'esquive, souvent inapparente, du sens.