Retrouvés à Lódz après la guerre, conservés par sa soeur Lucie cinquante années durant, Les Cahiers d'Abram Cytryn disparu à dix-sept ans à Auschwitz, constituent un document exceptionnel et bouleversant sur le ghetto de Lódz où il vécut de 1940 à 1944. Il y décrit la vie quotidienne à l'intérieur de l'univers concentrationnaire avec une étonnante lucidité, mais aussi un fort talent poétique, associé à une frénésie d'écrire que décuplait la proximité de la mort - écrire pour ne pas sombrer et pour que le monde sache.
En cela, Les Cahiers d'Abram Cytryn s'inscrivent dans la lignée du journal d'Anne Frank, des témoignages d'Elie Wiesel et de L'Espèce humaine de Robert Antelme qui écrivait en 1945 "Dans l'enfer on dit tout, ce doit être a cela que nous, nous le reconnaissons."
Retrouvés à Lódz après la guerre, conservés par sa soeur Lucie cinquante années durant, Les Cahiers d'Abram Cytryn disparu à dix-sept ans à Auschwitz, constituent un document exceptionnel et bouleversant sur le ghetto de Lódz où il vécut de 1940 à 1944. Il y décrit la vie quotidienne à l'intérieur de l'univers concentrationnaire avec une étonnante lucidité, mais aussi un fort talent poétique, associé à une frénésie d'écrire que décuplait la proximité de la mort - écrire pour ne pas sombrer et pour que le monde sache.
En cela, Les Cahiers d'Abram Cytryn s'inscrivent dans la lignée du journal d'Anne Frank, des témoignages d'Elie Wiesel et de L'Espèce humaine de Robert Antelme qui écrivait en 1945 "Dans l'enfer on dit tout, ce doit être a cela que nous, nous le reconnaissons."