Maurice Esmein

Dernière sortie

Carnets (1913-1918)

« ?Comment envisager maintenant le problème de la peinture après la guerre??? », se demandait Maurice Esmein en novembre 1916. Peintre talentueux et critique avisé, il interrogeait les pratiques artistiques de son temps et parcourait les « ?culs-de-sac? » dans lesquels ses contemporains se perdaient. Commentant, parfois sévèrement, les ouvres de Monnet, de Renoir, de Matisse ou Picasso, fustigeant ses propres erreurs, il était à la recherche d'un genre pictural neuf, d'une « ?peinture complète? », qui allierait la sensualité à l'intellect, la forme à la matière, la complexité cubiste avec la naïveté sensible de l'impressionnisme.
En cela, Esmein était un artiste chercheur : il explorait les moyens d'enrichir le cubisme en y introduisant plus de beauté plastique et d'animation par la lumière. Son entreprise fut interrompue par la Grande Guerre. Engagé volontaire comme infirmier, il fut tué en Champagne. Les Carnets ici publiés pour la première fois permettent de renouer avec les réflexions de cet artiste encore en devenir, et d'imaginer les voies picturales dont son décès nous a privés.
Ils sont précédés d'une présentation de la vie et de l'ouvre du peintre par Jean Esmein.
« ?Comment envisager maintenant le problème de la peinture après la guerre??? », se demandait Maurice Esmein en novembre 1916. Peintre talentueux et critique avisé, il interrogeait les pratiques artistiques de son temps et parcourait les « ?culs-de-sac? » dans lesquels ses contemporains se perdaient. Commentant, parfois sévèrement, les ouvres de Monnet, de Renoir, de Matisse ou Picasso, fustigeant ses propres erreurs, il était à la recherche d'un genre pictural neuf, d'une « ?peinture complète? », qui allierait la sensualité à l'intellect, la forme à la matière, la complexité cubiste avec la naïveté sensible de l'impressionnisme.
En cela, Esmein était un artiste chercheur : il explorait les moyens d'enrichir le cubisme en y introduisant plus de beauté plastique et d'animation par la lumière. Son entreprise fut interrompue par la Grande Guerre. Engagé volontaire comme infirmier, il fut tué en Champagne. Les Carnets ici publiés pour la première fois permettent de renouer avec les réflexions de cet artiste encore en devenir, et d'imaginer les voies picturales dont son décès nous a privés.
Ils sont précédés d'une présentation de la vie et de l'ouvre du peintre par Jean Esmein.
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