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Ce que maître-verrier veut dire, Francis Chigot (1879-1960)
Formé dans l'Art nouveau de la Belle Epoque, ouvrant son atelier à l'Art déco des Années folles puis au non-figuratif de la décennie 1950, le maître-verrier Francis Chigot (1879-1960) résume dans son oeuvre tous les débats et les combats d'un XXe siècle étourdissant. Ce que maître-verrier veut dire ? Ce fils de peintre en bâtiment, né dans le verre et la couleur, nous a laissé plus de 40 000 lettres pour nous aider à le comprendre.
Mais surtout des centaines de vitraux civils et religieux, au bout d'un demi-siècle de travail acharné. Qu'on ne s'y trompe pas : ce myope ne jure que par la lumière, ce provincial ancré à Limoges connait Paris comme sa poche, en exposant régulier des Salons de la capitale. Fort de ses Grands Prix aux expositions universelles, maquettes de peintres sous le bras, Chigot n'arrête pas, sautant d'un train à l'autre, courant de Lille à Nice, de Biarritz au Jura, de Montréal aux bocages de la Creuse, des salles à manger bourgeoises aux grands hôtels de Vichy, des églises de campagnes aux plus vastes cathédrales...
Promoteur du verre américain, du verre blanc imprimé industriel et d'un Art sacré lié à celui de son temps, ce chrétien fervent propose, convainc ou négocie, cédant s'il le faut aux exigences des curés de paroisse ou aux prudences des professionnels. C'est que l'Atelier doit vivre. Il surmontera tous les coups du sort : deux guerres mondiales, le krach de Wall Street. Six voyages au Canada et quatre aux Etats-Unis feront entrer Francis Chigot dans le petit bataillon des verriers français exportateurs de leur art.
Mais surtout des centaines de vitraux civils et religieux, au bout d'un demi-siècle de travail acharné. Qu'on ne s'y trompe pas : ce myope ne jure que par la lumière, ce provincial ancré à Limoges connait Paris comme sa poche, en exposant régulier des Salons de la capitale. Fort de ses Grands Prix aux expositions universelles, maquettes de peintres sous le bras, Chigot n'arrête pas, sautant d'un train à l'autre, courant de Lille à Nice, de Biarritz au Jura, de Montréal aux bocages de la Creuse, des salles à manger bourgeoises aux grands hôtels de Vichy, des églises de campagnes aux plus vastes cathédrales...
Promoteur du verre américain, du verre blanc imprimé industriel et d'un Art sacré lié à celui de son temps, ce chrétien fervent propose, convainc ou négocie, cédant s'il le faut aux exigences des curés de paroisse ou aux prudences des professionnels. C'est que l'Atelier doit vivre. Il surmontera tous les coups du sort : deux guerres mondiales, le krach de Wall Street. Six voyages au Canada et quatre aux Etats-Unis feront entrer Francis Chigot dans le petit bataillon des verriers français exportateurs de leur art.
Formé dans l'Art nouveau de la Belle Epoque, ouvrant son atelier à l'Art déco des Années folles puis au non-figuratif de la décennie 1950, le maître-verrier Francis Chigot (1879-1960) résume dans son oeuvre tous les débats et les combats d'un XXe siècle étourdissant. Ce que maître-verrier veut dire ? Ce fils de peintre en bâtiment, né dans le verre et la couleur, nous a laissé plus de 40 000 lettres pour nous aider à le comprendre.
Mais surtout des centaines de vitraux civils et religieux, au bout d'un demi-siècle de travail acharné. Qu'on ne s'y trompe pas : ce myope ne jure que par la lumière, ce provincial ancré à Limoges connait Paris comme sa poche, en exposant régulier des Salons de la capitale. Fort de ses Grands Prix aux expositions universelles, maquettes de peintres sous le bras, Chigot n'arrête pas, sautant d'un train à l'autre, courant de Lille à Nice, de Biarritz au Jura, de Montréal aux bocages de la Creuse, des salles à manger bourgeoises aux grands hôtels de Vichy, des églises de campagnes aux plus vastes cathédrales...
Promoteur du verre américain, du verre blanc imprimé industriel et d'un Art sacré lié à celui de son temps, ce chrétien fervent propose, convainc ou négocie, cédant s'il le faut aux exigences des curés de paroisse ou aux prudences des professionnels. C'est que l'Atelier doit vivre. Il surmontera tous les coups du sort : deux guerres mondiales, le krach de Wall Street. Six voyages au Canada et quatre aux Etats-Unis feront entrer Francis Chigot dans le petit bataillon des verriers français exportateurs de leur art.
Mais surtout des centaines de vitraux civils et religieux, au bout d'un demi-siècle de travail acharné. Qu'on ne s'y trompe pas : ce myope ne jure que par la lumière, ce provincial ancré à Limoges connait Paris comme sa poche, en exposant régulier des Salons de la capitale. Fort de ses Grands Prix aux expositions universelles, maquettes de peintres sous le bras, Chigot n'arrête pas, sautant d'un train à l'autre, courant de Lille à Nice, de Biarritz au Jura, de Montréal aux bocages de la Creuse, des salles à manger bourgeoises aux grands hôtels de Vichy, des églises de campagnes aux plus vastes cathédrales...
Promoteur du verre américain, du verre blanc imprimé industriel et d'un Art sacré lié à celui de son temps, ce chrétien fervent propose, convainc ou négocie, cédant s'il le faut aux exigences des curés de paroisse ou aux prudences des professionnels. C'est que l'Atelier doit vivre. Il surmontera tous les coups du sort : deux guerres mondiales, le krach de Wall Street. Six voyages au Canada et quatre aux Etats-Unis feront entrer Francis Chigot dans le petit bataillon des verriers français exportateurs de leur art.
Les livres de François Landries