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Fabienne Dumont

Dernière sortie
Sorcières !
Tant de sorcières ! Tant de chimères effrayantes, bizarres, attirantes ! Un héritage disparate charrié depuis des siècles, voire des millénaires, par la culture occidentale. Dans l'imaginaire collectif, les sorcières, maléfiques, ont le pouvoir de jeter des sorts et adorent le démon pour obtenir leur puissance destructrice. Elles peuvent revêtir des formes opposées et complémentaires, vieilles et repoussantes mais aussi séductrices et tentatrices.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Tant de sorcières ! Tant de chimères effrayantes, bizarres, attirantes ! Un héritage disparate charrié depuis des siècles, voire des millénaires, par la culture occidentale. Dans l'imaginaire collectif, les sorcières, maléfiques, ont le pouvoir de jeter des sorts et adorent le démon pour obtenir leur puissance destructrice. Elles peuvent revêtir des formes opposées et complémentaires, vieilles et repoussantes mais aussi séductrices et tentatrices.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Elles cultivent des connivences intimes avec la nature, pouvant se métamorphoser en animaux et concocter des poisons grâce à leur maîtrise des plantes. Cette image négative se renverse au cours du XIXesiècle. Les écrivains romantiques réhabilitent la figure de la sorcière : victime de l'ordre social et politique, mais puissante car rebelle, artiste ou savante. Jules Michelet, dans La Sorcière (1862), l'érige en mythe, repris par les féministes du XXe siècle.
Le catalogue de l'exposition Sorcières (1860-1920). Fantasmes, savoirs, liberté explore les ambivalences de la représentation de la fiancée du diable dans la société très corsetée du xixe siècle, où elle finit par incarner "La" femme, "naturelle, donc abominable" (Baudelaire). On tente alors de contrôler par tous les moyens son désir supposé insatiable, désir sexuel mais aussi désir de connaissances et désir d'infini.
Dans les dernières décennies du xixe siècle et les premières du siècle dernier, on assiste à un retournement du stigmate : l'image de la femme libre, construisant un savoir parallèle mais efficace, oeuvre à une forme de contre-culture qui s'impose jusqu'à aujourd'hui.
Les livres de Fabienne Dumont

Des sorcières comme les autres. Artistes et féministes dans la France des années 1970
Fabienne Dumont
Grand Format
35,00 €

20,00 €

15,00 €

15,00 €

Fanny Viollet. Une histoire de femme et de fil
Sandrine Ayrole, Bruno Decharme, Fabienne Dumont, Gilbert Lascault
Beau Livre
30,00 €

A l'Ouest toute !. Travailleuses de Bretagne et d'ailleurs
Fabienne Dumont, Sylvie Ungauer
Grand Format
22,00 €

8,00 €

Chercher le garçon. Une exposition collective d'artistes hommes
Raewyn Connell, Fabienne Dumont, Eric Fassin, Jean-Yves Jouannais
25,00 €


L'histoire n'est pas donnée. Art contemporain et postcolonialité en France
Emmanuelle Chérel, Fabienne Dumont
25,00 €

Nil Yalter. A la confluence des mémoires migrantes, féministes, ouvrières et des mythologies
Fabienne Dumont
Grand Format
23,00 €