Michel Bitbol

Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS (Archives Husserl, École Normale Supérieure), a reçu une formation en médecine, en physique et en philosophie. Ses travaux portent sur la philosophie de l'esprit, la philosophie de la physique quantique, et la philosophie générale des sciences.Il a notamment publié : Mécanique quantique : une introduction philosophique, Collection Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1996 ; L'aveuglante proximité du réel : anti-réalisme et quasi-réalisme en physique, Champs-Flammarion inédits, 1998 ; Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, 2000 ; De l'intérieur du monde : pour une philosophie et une science des relations, Flammarion, 2010.
Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS (Archives Husserl, École Normale Supérieure), a reçu une formation en médecine, en physique et en philosophie. Ses travaux portent sur la philosophie de l'esprit, la philosophie de la physique quantique, et la philosophie générale des sciences.Il a notamment publié : Mécanique quantique : une introduction philosophique, Collection Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1996 ; L'aveuglante proximité du réel : anti-réalisme et quasi-réalisme en physique, Champs-Flammarion inédits, 1998 ; Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, 2000 ; De l'intérieur du monde : pour une philosophie et une science des relations, Flammarion, 2010.
Dernière sortie

La conscience artificielle

Une science cognitive sûre d'elle-même annonce des artéfacts conscients pour un futur proche. Mais, en définissant des fonctions de la conscience reproductibles dans les systèmes d'Intelligence Artificielle, ne néglige-t-elle pas son aspect indéfinissable qu'est l'expérience vécue ? Pourrions-nous d'ailleurs être sûrs d'avoir cloné la conscience dans un robot, si la seule preuve directe en était de nous mettre " dans sa peau " pour vivre ce qu'il vit en première personne ? En pratique, notre argument est indirect et s'énonce à la deuxième personne : " moi, être humain, tends à "te" reconnaître comme conscient ".
Faute d'être une hypothèse pleinement testable, l'idée de conscience artificielle révèle notre oubli que la conscience est origine de la connaissance (et de la re-connaissance) avant d'être propriété connaissable. Elle traduit le désir d'échapper à nous-mêmes en délégant notre être aux oeuvres de la technoscience.
Une science cognitive sûre d'elle-même annonce des artéfacts conscients pour un futur proche. Mais, en définissant des fonctions de la conscience reproductibles dans les systèmes d'Intelligence Artificielle, ne néglige-t-elle pas son aspect indéfinissable qu'est l'expérience vécue ? Pourrions-nous d'ailleurs être sûrs d'avoir cloné la conscience dans un robot, si la seule preuve directe en était de nous mettre " dans sa peau " pour vivre ce qu'il vit en première personne ? En pratique, notre argument est indirect et s'énonce à la deuxième personne : " moi, être humain, tends à "te" reconnaître comme conscient ".
Faute d'être une hypothèse pleinement testable, l'idée de conscience artificielle révèle notre oubli que la conscience est origine de la connaissance (et de la re-connaissance) avant d'être propriété connaissable. Elle traduit le désir d'échapper à nous-mêmes en délégant notre être aux oeuvres de la technoscience.
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Les livres de Michel Bitbol

Mettre fin aux controverses
Nagarjuna, Michel Bitbol
E-book
16,99 €
À paraître
La conscience artificielle
Michel Bitbol
Grand Format
12,00 €