Ce volume met au jour une correspondance exceptionnelle: alors que les contacts de Blaise Cendrars (1887-1961) avec sa famille suisse semblaient rompus, et les traces conservées bien maigres, cet ensemble insoupçonné de plus de quatre cents missives a été révélé lors d'une vente aux enchères en 2009 et paraît aujourd'hui avec d'autres lettres et photographies inédites, retrouvées en 2024. Dès son premier départ en Russie en 1904, Freddy Sauser devenu Blaise Cendrars a, en réalité, maintenu une relation très forte avec son frère Georges Sauser-Hall (1884-1966), juriste de renom international, ainsi qu'avec sa belle-sour Agnès.
La correspondance révèle une attache familiale restée secrète et jette un éclairage nouveau sur les années d'apprentissage, où se découvre l'adolescent qui veut devenir poète, sans savoir comment aller jusqu'au bout. Les lettres et cartes témoignent de cette vocation autant qu'elles y contribuent : elles sont le laboratoire de l'écriture. Georges y est un soutien essentiel, protecteur ou contradicteur, jusqu'à la fin.
Du jeune Freddy inquiet, embrasé, habité, au Cendrars reconnu et confiant qui négocie les vérités de son aîné, désormais affilié à une élite suisse, les lettres racontent la genèse et la vie d'un écrivain. Les deux frères ont, chacun à sa façon, rompu la filiation des Sauser. Cette coupure aura pourtant été l'origine d'un lien indéfectible.
Ce volume met au jour une correspondance exceptionnelle: alors que les contacts de Blaise Cendrars (1887-1961) avec sa famille suisse semblaient rompus, et les traces conservées bien maigres, cet ensemble insoupçonné de plus de quatre cents missives a été révélé lors d'une vente aux enchères en 2009 et paraît aujourd'hui avec d'autres lettres et photographies inédites, retrouvées en 2024. Dès son premier départ en Russie en 1904, Freddy Sauser devenu Blaise Cendrars a, en réalité, maintenu une relation très forte avec son frère Georges Sauser-Hall (1884-1966), juriste de renom international, ainsi qu'avec sa belle-sour Agnès.
La correspondance révèle une attache familiale restée secrète et jette un éclairage nouveau sur les années d'apprentissage, où se découvre l'adolescent qui veut devenir poète, sans savoir comment aller jusqu'au bout. Les lettres et cartes témoignent de cette vocation autant qu'elles y contribuent : elles sont le laboratoire de l'écriture. Georges y est un soutien essentiel, protecteur ou contradicteur, jusqu'à la fin.
Du jeune Freddy inquiet, embrasé, habité, au Cendrars reconnu et confiant qui négocie les vérités de son aîné, désormais affilié à une élite suisse, les lettres racontent la genèse et la vie d'un écrivain. Les deux frères ont, chacun à sa façon, rompu la filiation des Sauser. Cette coupure aura pourtant été l'origine d'un lien indéfectible.