En octobre 1810, à Berlin, apparut un journal d'un genre nouveau, les Berliner Abendblätter. L'écrivain, poète et dramaturge Heinrich von Kleist en était le rédacteur en chef. Sa ligne éditoriale : un mélange de littérature, de critiques, de chiens écrasés, de signalements d'incendie... Le ton était neuf, le succès fut considérable. Mais la censure, les polémiques et une gestion aventureuse auront rapidement raison de lui.
Von Kleist en ressort endetté et privé de soutiens. Il se suicide en novembre 1811. Parmi les quelque 150 textes écrits par von Kleist en 153 numéros, 34 ont reçu le nom d'Anecdotes. Certains parlent d'"histoires courtes", de "curiosités". Fantasques ou caustiques, transgressives voire offensives, la force de ces proses fait de ce recueil une oeuvre à part entière.
En octobre 1810, à Berlin, apparut un journal d'un genre nouveau, les Berliner Abendblätter. L'écrivain, poète et dramaturge Heinrich von Kleist en était le rédacteur en chef. Sa ligne éditoriale : un mélange de littérature, de critiques, de chiens écrasés, de signalements d'incendie... Le ton était neuf, le succès fut considérable. Mais la censure, les polémiques et une gestion aventureuse auront rapidement raison de lui.
Von Kleist en ressort endetté et privé de soutiens. Il se suicide en novembre 1811. Parmi les quelque 150 textes écrits par von Kleist en 153 numéros, 34 ont reçu le nom d'Anecdotes. Certains parlent d'"histoires courtes", de "curiosités". Fantasques ou caustiques, transgressives voire offensives, la force de ces proses fait de ce recueil une oeuvre à part entière.