Jean Tavoillot

Montpellier, 8 août 1944. Le capitaine Guizonnier, en charge des sapeurs-pompiers de la ville, vient d'être arrêté par la Milice française. C'est le préfet en personne qui l'interroge et le conspue. "Guizonnier, vous avez été dénoncé". Les autorités françaises à la solde du gouvernement de Vichy sont persuadées de détenir un des chefs de la Résistance locale. Le capitaine ne perd pas espoir, car il sait la libération toute proche.
Les miliciens tenteront de lui soustraire les noms des membres de son réseau ; plusieurs jours d'angoisse et d'interrogations, ponctués par les souvenirs d'un homme en proie au doute, mais soutenu par l'image de sa fille.