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Denis Lacorne

Dernière sortie
De la race en Amérique
La question de la race travaille l'histoire des États-Unis depuis l'origine dans une dualité tragique : la Constitution consacre la liberté individuelle et les droits politiques en privant les Noirs de leurs bienfaits ; les principes fédèrent les Américains, la race et l'esclavage les désunissent. Ce mot de race n'est pas une donnée biologique mais une construction sociale qui évolue dans le temps et dont ce livre restitue les avatars, de l'arrivée des premiers Pèlerins jusqu'à aujourd'hui.
Denis Lacorne interroge les narratifs concurrents qui se disputent le récit national américain : d'une part, un idéal civique indifférent à la couleur des personnes ; de l'autre, une conception "racialisée" de la république, autrefois soutenue par les grands planteurs mais aujourd'hui revendiquée par les "identitaristes" et instrumentalisée par les partisans de la "théorie critique de la race".
En Amérique, la peur de l'Autre n'a cessé de changer de cibles au rythme des immigrations, nourrie par la hantise lancinante de l'effacement de la race blanche au profit de nouveaux arrivants jugés inassimilables. Dans un pays devenu si métissé, la politique des identités recouvre de moins en moins une réalité démographique qui incline les individus à multiplier les appartenances sans nécessairement les opposer.
Il n'y a plus d'identité fixe aux États-Unis, mais un E pluribus unum constamment réinventé.
Denis Lacorne interroge les narratifs concurrents qui se disputent le récit national américain : d'une part, un idéal civique indifférent à la couleur des personnes ; de l'autre, une conception "racialisée" de la république, autrefois soutenue par les grands planteurs mais aujourd'hui revendiquée par les "identitaristes" et instrumentalisée par les partisans de la "théorie critique de la race".
En Amérique, la peur de l'Autre n'a cessé de changer de cibles au rythme des immigrations, nourrie par la hantise lancinante de l'effacement de la race blanche au profit de nouveaux arrivants jugés inassimilables. Dans un pays devenu si métissé, la politique des identités recouvre de moins en moins une réalité démographique qui incline les individus à multiplier les appartenances sans nécessairement les opposer.
Il n'y a plus d'identité fixe aux États-Unis, mais un E pluribus unum constamment réinventé.
La question de la race travaille l'histoire des États-Unis depuis l'origine dans une dualité tragique : la Constitution consacre la liberté individuelle et les droits politiques en privant les Noirs de leurs bienfaits ; les principes fédèrent les Américains, la race et l'esclavage les désunissent. Ce mot de race n'est pas une donnée biologique mais une construction sociale qui évolue dans le temps et dont ce livre restitue les avatars, de l'arrivée des premiers Pèlerins jusqu'à aujourd'hui.
Denis Lacorne interroge les narratifs concurrents qui se disputent le récit national américain : d'une part, un idéal civique indifférent à la couleur des personnes ; de l'autre, une conception "racialisée" de la république, autrefois soutenue par les grands planteurs mais aujourd'hui revendiquée par les "identitaristes" et instrumentalisée par les partisans de la "théorie critique de la race".
En Amérique, la peur de l'Autre n'a cessé de changer de cibles au rythme des immigrations, nourrie par la hantise lancinante de l'effacement de la race blanche au profit de nouveaux arrivants jugés inassimilables. Dans un pays devenu si métissé, la politique des identités recouvre de moins en moins une réalité démographique qui incline les individus à multiplier les appartenances sans nécessairement les opposer.
Il n'y a plus d'identité fixe aux États-Unis, mais un E pluribus unum constamment réinventé.
Denis Lacorne interroge les narratifs concurrents qui se disputent le récit national américain : d'une part, un idéal civique indifférent à la couleur des personnes ; de l'autre, une conception "racialisée" de la république, autrefois soutenue par les grands planteurs mais aujourd'hui revendiquée par les "identitaristes" et instrumentalisée par les partisans de la "théorie critique de la race".
En Amérique, la peur de l'Autre n'a cessé de changer de cibles au rythme des immigrations, nourrie par la hantise lancinante de l'effacement de la race blanche au profit de nouveaux arrivants jugés inassimilables. Dans un pays devenu si métissé, la politique des identités recouvre de moins en moins une réalité démographique qui incline les individus à multiplier les appartenances sans nécessairement les opposer.
Il n'y a plus d'identité fixe aux États-Unis, mais un E pluribus unum constamment réinventé.
Les livres de Denis Lacorne

Alternatives internationales Hors - Série N° 2, Nov
2005 Les enjeux
Christophe Jaffrelot, Yann Mens, Sandrine Tolotti, Denis Lacorne
6,90 €

14,50 €

La Politique De Babel. Du Monolinguisme D'Etat Au Plurilinguisme Des Peuples
Tony Judt, Denis Lacorne
27,00 €

22,50 €

16,00 €
20,90 €

Entre Dieu et César. Histoire politique des accommodements religieux aux Etats - Unis
Amandine Barb
Grand Format
26,00 €

34,00 €

29,00 €
