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Michel Warren

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Pourquoi la scolarisation des enfants de deux ans ?
La question de la territorialisation des politiques éducatives en
France, lisible dans la décentralisation, la déconcentration et
l'éducation prioritaire, est appréhendée et analysée à partir de
l'objet empirique "scolarisation à deux ans". L'approche
statistique fait apparaître d'importantes disparités territoriales
de taux de scolarisation des tout-petits. Un tel constat requiert
d'identifier les processus, les logiques et les pratiques des
acteurs institutionnels, politiques et sociaux liés à la
préscolarisation, et d'analyser les raisons qui conduisent l'Etat
et ses services déconcentrés, les communes, l'école et les
parents à scolariser (ou non) les enfants de deux ans.
L'analyse des politiques éducatives maternelles des départements de l'Eure et de la Seine-Saint-Denis, et des villes de Vernon et de Saint-Denis, montre que la scolarisation des tout-petits est pensée en référence à la territorialisation. Politique nationale, la territorialisation traduit une logique de rupture culturelle et idéologique avec la tradition centralisatrice et les fondements universalistes de l'école française.
Elle participe de la volonté sociopolitique de l'Etat de redistribuer le pouvoir entre le national et le local, et de lutter contre les inégalités sociales devant l'école, prioritairement dans les zones d'éducation prioritaires. La territorialisation éducative renvoie à de nouveaux enjeux liés à un processus de déconcentralisation, défini comme espace politique de la société française contemporaine, pensé en termes de collaborations, de transactions, de désaccords, de négociations, de contradictions et de conflictualité, pour construire l'intérêt général.
La déconcentralisation constitue un mode nouveau de gestion de la chose publique éducative.
L'analyse des politiques éducatives maternelles des départements de l'Eure et de la Seine-Saint-Denis, et des villes de Vernon et de Saint-Denis, montre que la scolarisation des tout-petits est pensée en référence à la territorialisation. Politique nationale, la territorialisation traduit une logique de rupture culturelle et idéologique avec la tradition centralisatrice et les fondements universalistes de l'école française.
Elle participe de la volonté sociopolitique de l'Etat de redistribuer le pouvoir entre le national et le local, et de lutter contre les inégalités sociales devant l'école, prioritairement dans les zones d'éducation prioritaires. La territorialisation éducative renvoie à de nouveaux enjeux liés à un processus de déconcentralisation, défini comme espace politique de la société française contemporaine, pensé en termes de collaborations, de transactions, de désaccords, de négociations, de contradictions et de conflictualité, pour construire l'intérêt général.
La déconcentralisation constitue un mode nouveau de gestion de la chose publique éducative.
La question de la territorialisation des politiques éducatives en
France, lisible dans la décentralisation, la déconcentration et
l'éducation prioritaire, est appréhendée et analysée à partir de
l'objet empirique "scolarisation à deux ans". L'approche
statistique fait apparaître d'importantes disparités territoriales
de taux de scolarisation des tout-petits. Un tel constat requiert
d'identifier les processus, les logiques et les pratiques des
acteurs institutionnels, politiques et sociaux liés à la
préscolarisation, et d'analyser les raisons qui conduisent l'Etat
et ses services déconcentrés, les communes, l'école et les
parents à scolariser (ou non) les enfants de deux ans.
L'analyse des politiques éducatives maternelles des départements de l'Eure et de la Seine-Saint-Denis, et des villes de Vernon et de Saint-Denis, montre que la scolarisation des tout-petits est pensée en référence à la territorialisation. Politique nationale, la territorialisation traduit une logique de rupture culturelle et idéologique avec la tradition centralisatrice et les fondements universalistes de l'école française.
Elle participe de la volonté sociopolitique de l'Etat de redistribuer le pouvoir entre le national et le local, et de lutter contre les inégalités sociales devant l'école, prioritairement dans les zones d'éducation prioritaires. La territorialisation éducative renvoie à de nouveaux enjeux liés à un processus de déconcentralisation, défini comme espace politique de la société française contemporaine, pensé en termes de collaborations, de transactions, de désaccords, de négociations, de contradictions et de conflictualité, pour construire l'intérêt général.
La déconcentralisation constitue un mode nouveau de gestion de la chose publique éducative.
L'analyse des politiques éducatives maternelles des départements de l'Eure et de la Seine-Saint-Denis, et des villes de Vernon et de Saint-Denis, montre que la scolarisation des tout-petits est pensée en référence à la territorialisation. Politique nationale, la territorialisation traduit une logique de rupture culturelle et idéologique avec la tradition centralisatrice et les fondements universalistes de l'école française.
Elle participe de la volonté sociopolitique de l'Etat de redistribuer le pouvoir entre le national et le local, et de lutter contre les inégalités sociales devant l'école, prioritairement dans les zones d'éducation prioritaires. La territorialisation éducative renvoie à de nouveaux enjeux liés à un processus de déconcentralisation, défini comme espace politique de la société française contemporaine, pensé en termes de collaborations, de transactions, de désaccords, de négociations, de contradictions et de conflictualité, pour construire l'intérêt général.
La déconcentralisation constitue un mode nouveau de gestion de la chose publique éducative.