Lorsqu'on s'adresse au mort et surtout quand on a besoin de faire connaître aux autres vivants ce qu'on aurait à lui dire, ce qu'on a bel et bien à lui dire, à celui qui, lorsqu'il était vivant, ne voulait rien entendre, à celui qui, maintenant qu'il est mort, ne peut rien écouter, lorsqu'on s'autorise à clamer à la face des vivants ce que l'on voudrait dire au mort, lorsqu'on utilise ce subterfuge, lorsqu'en toute conscience on se laisse aller à cette illusion, c'est une manière de vouloir oublier qu'il est définitivement trop tard...
ou plus exactement, c'est un moyen pour supporter cette idée qu'il est irrémédiablement trop tard.
Lorsqu'on s'adresse au mort et surtout quand on a besoin de faire connaître aux autres vivants ce qu'on aurait à lui dire, ce qu'on a bel et bien à lui dire, à celui qui, lorsqu'il était vivant, ne voulait rien entendre, à celui qui, maintenant qu'il est mort, ne peut rien écouter, lorsqu'on s'autorise à clamer à la face des vivants ce que l'on voudrait dire au mort, lorsqu'on utilise ce subterfuge, lorsqu'en toute conscience on se laisse aller à cette illusion, c'est une manière de vouloir oublier qu'il est définitivement trop tard...
ou plus exactement, c'est un moyen pour supporter cette idée qu'il est irrémédiablement trop tard.