Editions Skhedia

Proposant à la fois des essais et des fictions, les Editions Skhedia restent philosophiques dans la mesure où elles s'intéressent aux questions qui sont au fondement de toutes les autres. Pour les traverser, la précarité de l'embarcation humaine est inévitable - nous ne disposons que d'un radeau (skhedia, en grec), comme Platon le suggère dans le Phédon. Garder à l'esprit ce constat nous exhorte à éviter toutes les questions purement gratuites pour les remplacer par celles qui engagent l'existence de celui qui les pose. Il faut avoir conscience des mystères et des périls qui nous entourent pour comprendre à quel point l'exercice de la pensée est vital. Chaque livre de ces éditions tentera, à sa manière, ce voyage aussi incertain que nécessaire.
Proposant à la fois des essais et des fictions, les Editions Skhedia restent philosophiques dans la mesure où elles s'intéressent aux questions qui sont au fondement de toutes les autres. Pour les traverser, la précarité de l'embarcation humaine est inévitable - nous ne disposons que d'un radeau (skhedia, en grec), comme Platon le suggère dans le Phédon. Garder à l'esprit ce constat nous exhorte à éviter toutes les questions purement gratuites pour les remplacer par celles qui engagent l'existence de celui qui les pose. Il faut avoir conscience des mystères et des périls qui nous entourent pour comprendre à quel point l'exercice de la pensée est vital. Chaque livre de ces éditions tentera, à sa manière, ce voyage aussi incertain que nécessaire.
Dernière sortie

Les crimes des gens ordinaires

Le point de départ de ce livre est simple : il est mauvais de faire souffrir ou de laisser souffrir lorsqu'on peut l'éviter. Si le lecteur convient de cela, alors il sera convaincu que l'individu moyen commet régulièrement le mal, et non des moindres : esclavagisation, tortures, non-assistance à personnes en danger de mort... Comment en arriver à cette affirmation apparemment très excessive ? En utilisant les concepts d'injustice cachée, de violence indirecte, de passivité et de complicité.
Cet essai de philosophie s'appuie sur les sciences comme la psychologie, les croise parfois avec la religion, pour examiner des questions cruciales et rarement posées. Ne pas agir contre une injustice, est-ce déjà la soutenir ? Le fait de ne pas être le seul à pouvoir sauver quelqu'un vient-il diminuer ma responsabilité ? Sans oublier la question qui fâche : un peuple est-il complice des crimes de ses dirigeants ? En évitant l'écrit moralisateur (puisque l'auteur lui-même ne prétend pas échapper à toutes les failles morales exposées), ce livre est un appel à devenir meilleur, autant qu'il nous est physiquement et psychologiquement possible.
Le point de départ de ce livre est simple : il est mauvais de faire souffrir ou de laisser souffrir lorsqu'on peut l'éviter. Si le lecteur convient de cela, alors il sera convaincu que l'individu moyen commet régulièrement le mal, et non des moindres : esclavagisation, tortures, non-assistance à personnes en danger de mort... Comment en arriver à cette affirmation apparemment très excessive ? En utilisant les concepts d'injustice cachée, de violence indirecte, de passivité et de complicité.
Cet essai de philosophie s'appuie sur les sciences comme la psychologie, les croise parfois avec la religion, pour examiner des questions cruciales et rarement posées. Ne pas agir contre une injustice, est-ce déjà la soutenir ? Le fait de ne pas être le seul à pouvoir sauver quelqu'un vient-il diminuer ma responsabilité ? Sans oublier la question qui fâche : un peuple est-il complice des crimes de ses dirigeants ? En évitant l'écrit moralisateur (puisque l'auteur lui-même ne prétend pas échapper à toutes les failles morales exposées), ce livre est un appel à devenir meilleur, autant qu'il nous est physiquement et psychologiquement possible.

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