Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui semontre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l'étatcivil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il esttoutefois étonnant que le mot " droitA " n'ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu'aucun Etat n'ait encore eul'audace de se ranger publiquement à cet avisA ; car on cite toujours ingénumentHugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d'autres encore (tous déplorablesconsolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigésous forme philosophique ou diplomatique n'ait pas et ne peut même pas avoir lamoindre force de loi (parce que des Etats, comme tels ne sont soumis à aucunecontrainte extérieure commune).
Il n'existe pas un seul exemple qu'un Etat aitjamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d'hommes de cetteimportance, à renoncer à ses projets.
Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui semontre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l'étatcivil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il esttoutefois étonnant que le mot " droitA " n'ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu'aucun Etat n'ait encore eul'audace de se ranger publiquement à cet avisA ; car on cite toujours ingénumentHugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d'autres encore (tous déplorablesconsolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigésous forme philosophique ou diplomatique n'ait pas et ne peut même pas avoir lamoindre force de loi (parce que des Etats, comme tels ne sont soumis à aucunecontrainte extérieure commune).
Il n'existe pas un seul exemple qu'un Etat aitjamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d'hommes de cetteimportance, à renoncer à ses projets.