Annick Lemoine

Dernière sortie

Jean-Baptiste Greuze

Agréé en 1755 à l'Académie royale de peinture et de sculpture, acclamé pour son art du portrait et la puissance naturaliste de ses scènes de genre, Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) connaît d'abord le succès, avant de quitter l'Académie, suite à la critique acerbe de son tableau de réception, Septime Sévère (1769). Pre ? sentant désormais ses oeuvres uniquement dans son atelier, il meurt en 1805, ruine ? et isole ? .
Greuze ne cessa de travailler le thème de l'enfance et aucun artiste n'a représenté autant de portraits d'enfant : les siens, ceux d'amis ou de mécènes, mais aussi nombre d'enfants inconnus, avec une virtuosité technique au service de l'émotion et de la vérité naturaliste. Car Greuze engage une réflexion plus vaste sur la place des enfants dans la société et l'enjeu crucial de leur éducation. En résonnance avec les préoccupations des philosophes des Lumières (Diderot, Rousseau ou Condorcet), le peintre invite a` réfléchir sur la place de l'enfant au sein de la famille, la responsabilite ? des parents dans son développement, l'importance de l'e ? ducation pour la construction de sa personnalite ? , le ro^le crucial de la me`re et de l'allaitement, et va jusqu'a` aborder la question délicate de la perte de l'innocence.
Greuze interroge ainsi le passage à l'a^ge adulte, le sentiment amoureux, les prémices de la sexualité? ou encore le thème du consentement - d'une saisissante actualité? aujourd'hui. Un peintre dont l'oeuvre est à découvrir au prisme du thème singulier - mais essentiel - de l'enfance.
Agréé en 1755 à l'Académie royale de peinture et de sculpture, acclamé pour son art du portrait et la puissance naturaliste de ses scènes de genre, Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) connaît d'abord le succès, avant de quitter l'Académie, suite à la critique acerbe de son tableau de réception, Septime Sévère (1769). Pre ? sentant désormais ses oeuvres uniquement dans son atelier, il meurt en 1805, ruine ? et isole ? .
Greuze ne cessa de travailler le thème de l'enfance et aucun artiste n'a représenté autant de portraits d'enfant : les siens, ceux d'amis ou de mécènes, mais aussi nombre d'enfants inconnus, avec une virtuosité technique au service de l'émotion et de la vérité naturaliste. Car Greuze engage une réflexion plus vaste sur la place des enfants dans la société et l'enjeu crucial de leur éducation. En résonnance avec les préoccupations des philosophes des Lumières (Diderot, Rousseau ou Condorcet), le peintre invite a` réfléchir sur la place de l'enfant au sein de la famille, la responsabilite ? des parents dans son développement, l'importance de l'e ? ducation pour la construction de sa personnalite ? , le ro^le crucial de la me`re et de l'allaitement, et va jusqu'a` aborder la question délicate de la perte de l'innocence.
Greuze interroge ainsi le passage à l'a^ge adulte, le sentiment amoureux, les prémices de la sexualité? ou encore le thème du consentement - d'une saisissante actualité? aujourd'hui. Un peintre dont l'oeuvre est à découvrir au prisme du thème singulier - mais essentiel - de l'enfance.

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