En 1545, Calvin publie son traité Contre la secte phantastique et furieuse des libertins qui se nomment spirituelz, dans lequel il dénonce les libertins spirituels, un mouvement religieux alors obscur, actif en France dans les années 1530 à 1560, et qui a laissé bien peu de traces. Cette "secte" venue des Flandres, "peste mortelle et pernicieuse" pour Calvin et qui représente selon lui un "danger mortel" pour les croyants, reçoit pourtant l'oreille attentive de Marguerite de Navarre.
Plusieurs libertins, dont Quentin Thierry, Claude Perceval et Antoine Pocque, sont ainsi accueillis à la cour de la reine de Navarre, laquelle se dira courroucée par le traité du réformateur. Il s'agit donc dans cet ouvrage d'étudier en quoi l'idéologie véhiculée par les membres de la secte a pu provoquer une rupture aussi totale entre deux figures majeures de la Renaissance, en déterminant ce qui faisait de ce mouvement, à la fois une menace fondamentale pour la Réforme de Calvin, et une source de réflexion religieuse et même d'inspiration pour Marguerite de Navarre.
En 1545, Calvin publie son traité Contre la secte phantastique et furieuse des libertins qui se nomment spirituelz, dans lequel il dénonce les libertins spirituels, un mouvement religieux alors obscur, actif en France dans les années 1530 à 1560, et qui a laissé bien peu de traces. Cette "secte" venue des Flandres, "peste mortelle et pernicieuse" pour Calvin et qui représente selon lui un "danger mortel" pour les croyants, reçoit pourtant l'oreille attentive de Marguerite de Navarre.
Plusieurs libertins, dont Quentin Thierry, Claude Perceval et Antoine Pocque, sont ainsi accueillis à la cour de la reine de Navarre, laquelle se dira courroucée par le traité du réformateur. Il s'agit donc dans cet ouvrage d'étudier en quoi l'idéologie véhiculée par les membres de la secte a pu provoquer une rupture aussi totale entre deux figures majeures de la Renaissance, en déterminant ce qui faisait de ce mouvement, à la fois une menace fondamentale pour la Réforme de Calvin, et une source de réflexion religieuse et même d'inspiration pour Marguerite de Navarre.