Il y a 20 ans, ma mère partait pour un autre monde, que j'espère meilleur. Elle avait au soir de sa vie, entre 1979 et 1990, écrit un récit pour ses enfants. Ce récit était rédigé en polonais, qu'elle n'avait jamais voulu nous apprendre. Mes parents se sont rencontrés en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale. Mon père était français, prisonnier de guerre en commando et ma mère polonaise, infirmière dans l'usine où il travaillait.
Toute sa vie, ou plutôt durant toute la vie de mon père, elle a gardé le silence sur ses origines. En fait, elle s'était échappée du ghetto de Varsovie et avec de faux papiers, qu'elle a conservés toute sa vie, elle est partie en Allemagne en tant que travailleuse volontaire. Après la guerre, mes parents sont allés en France. J'ai commencé la traduction de son journal avec un dictionnaire et une grammaire polonaise en juillet 1998.
Ce récit est donc l'histoire à quatre mains, d'une femme du XXe siècle, avec ses mots et sa sensibilité, ainsi que la mienne.
Il y a 20 ans, ma mère partait pour un autre monde, que j'espère meilleur. Elle avait au soir de sa vie, entre 1979 et 1990, écrit un récit pour ses enfants. Ce récit était rédigé en polonais, qu'elle n'avait jamais voulu nous apprendre. Mes parents se sont rencontrés en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale. Mon père était français, prisonnier de guerre en commando et ma mère polonaise, infirmière dans l'usine où il travaillait.
Toute sa vie, ou plutôt durant toute la vie de mon père, elle a gardé le silence sur ses origines. En fait, elle s'était échappée du ghetto de Varsovie et avec de faux papiers, qu'elle a conservés toute sa vie, elle est partie en Allemagne en tant que travailleuse volontaire. Après la guerre, mes parents sont allés en France. J'ai commencé la traduction de son journal avec un dictionnaire et une grammaire polonaise en juillet 1998.
Ce récit est donc l'histoire à quatre mains, d'une femme du XXe siècle, avec ses mots et sa sensibilité, ainsi que la mienne.