La littérature est en état d'alerte générale. Tout le monde semble d'accord là-dessus. Les éditeurs, les libraires, les diffuseurs, les journalistes ont cessé d'être simplement inquiets : ils ont adopté le pessimisme comme feuille de route. Les médias, accompagnant à leur manière le recul de la création, sont les premiers à sonner le glas. La littérature va mal, la lecture va mal, le métier va mal.
Tel est le leitmotiv récurrent. Et les écrivains, dans tout cela ?
Être écrivain est une aventure sans garde-fou. L'enjeu : se servir de la langue, la plus forte, la plus souple possible, pour donner une durée au présent. C'est une activité unique et par là même, irremplaçable. On n'en a pas encore fini avec les écrivains.
Luc Dellisse, écrivain, chroniqueur et poète, a publié une quarantaine de livres, dont récemment deux essais : Libre comme Robinson et Le Monde visible, aux Impressions nouvelles, et un roman, Ce que je sais sur Linda, chez Lamiroy.
La littérature est en état d'alerte générale. Tout le monde semble d'accord là-dessus. Les éditeurs, les libraires, les diffuseurs, les journalistes ont cessé d'être simplement inquiets : ils ont adopté le pessimisme comme feuille de route. Les médias, accompagnant à leur manière le recul de la création, sont les premiers à sonner le glas. La littérature va mal, la lecture va mal, le métier va mal.
Tel est le leitmotiv récurrent. Et les écrivains, dans tout cela ?
Être écrivain est une aventure sans garde-fou. L'enjeu : se servir de la langue, la plus forte, la plus souple possible, pour donner une durée au présent. C'est une activité unique et par là même, irremplaçable. On n'en a pas encore fini avec les écrivains.
Luc Dellisse, écrivain, chroniqueur et poète, a publié une quarantaine de livres, dont récemment deux essais : Libre comme Robinson et Le Monde visible, aux Impressions nouvelles, et un roman, Ce que je sais sur Linda, chez Lamiroy.