Olivier Bizolon

Olivier BIZOLON, 50 ans, est passionné de philosophie depuis une quinzaine d'années. Autodidacte, particulièrement inspiré de Friedrich Nietzsche, il s'est plongé dans l'écriture il y a 5 ans pour nous offrir ces "considérations" philosophiques personnelles fortement imprégnées du célèbre philosophe allemand. Il publie aujourd'hui son premier essai "Considération nietzschéenne", le deuxième étant en fin d'écriture. La philosophie est une manière de penser, de dire, d'agir, de vivre au quotidien.
Olivier BIZOLON, 50 ans, est passionné de philosophie depuis une quinzaine d'années. Autodidacte, particulièrement inspiré de Friedrich Nietzsche, il s'est plongé dans l'écriture il y a 5 ans pour nous offrir ces "considérations" philosophiques personnelles fortement imprégnées du célèbre philosophe allemand. Il publie aujourd'hui son premier essai "Considération nietzschéenne", le deuxième étant en fin d'écriture. La philosophie est une manière de penser, de dire, d'agir, de vivre au quotidien.
Dernière sortie

Synthèse du néant

J'ai désormais foi en la mort pour avoir fait d'elle la première affirmation de ma vie. De mon récent passé s'illustre une vision sans merci d'un puissant amour, complice de ma propre perte. Mais prélibant la coupe, j'ai bu au calice des vérités et à ce puissant venin mon être a mithridatisé. D'un oeil d'archonte, j'ai étreint en effet ces années à contempler ma dépouille pour que suinte son principe vital, nectar d'antidoute pressé de mes humeurs omniscientes.
D'une jambe velléitaire, maintes fois il me fallut escalader les axiomes de mon crépuscule jusqu'à me dissoudre dans l'indémontrable pour que sourde la forge d'une autre mort, une mort incompatible avec le vol des livides charognes. Illuminé de mon rien, j'ai convulsé par-delà la lumière du néant pour en extraire la synthèse et me repaître de l'éternité du vide. De ma Synthèse du néant, j'ai vu la joie dans la joie, et je sais désormais à cet instant, que quelque chose existe.
J'ai désormais foi en la mort pour avoir fait d'elle la première affirmation de ma vie. De mon récent passé s'illustre une vision sans merci d'un puissant amour, complice de ma propre perte. Mais prélibant la coupe, j'ai bu au calice des vérités et à ce puissant venin mon être a mithridatisé. D'un oeil d'archonte, j'ai étreint en effet ces années à contempler ma dépouille pour que suinte son principe vital, nectar d'antidoute pressé de mes humeurs omniscientes.
D'une jambe velléitaire, maintes fois il me fallut escalader les axiomes de mon crépuscule jusqu'à me dissoudre dans l'indémontrable pour que sourde la forge d'une autre mort, une mort incompatible avec le vol des livides charognes. Illuminé de mon rien, j'ai convulsé par-delà la lumière du néant pour en extraire la synthèse et me repaître de l'éternité du vide. De ma Synthèse du néant, j'ai vu la joie dans la joie, et je sais désormais à cet instant, que quelque chose existe.

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