Il s'agit d'interroger la notion de ventriloquie textuelle entendue comme métaphore mise en oeuvre au moyen de divers procédés textuels, postures narratives et dispositifs énonciatifs. Cet ouvrage étudie les représentations de la prise de parole féminine à travers les écrits de la première modernité relevant de genres littéraires variés, mais également en peinture et en musique. Qu'elle loue la vertu des femmes, vante leur éloquence, les héroïse, les ridiculise ou les réduise au silence, la mise en parole des locutrices fictives à qui l'on donne voix soulève des enjeux politiques, apologétiques, en plus de susciter des réflexions sur la nature féminine et l'ordre social sous l'Ancien Régime.
Il s'agit d'interroger la notion de ventriloquie textuelle entendue comme métaphore mise en oeuvre au moyen de divers procédés textuels, postures narratives et dispositifs énonciatifs. Cet ouvrage étudie les représentations de la prise de parole féminine à travers les écrits de la première modernité relevant de genres littéraires variés, mais également en peinture et en musique. Qu'elle loue la vertu des femmes, vante leur éloquence, les héroïse, les ridiculise ou les réduise au silence, la mise en parole des locutrices fictives à qui l'on donne voix soulève des enjeux politiques, apologétiques, en plus de susciter des réflexions sur la nature féminine et l'ordre social sous l'Ancien Régime.