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Guillaume Fau

Dernière sortie
Toute ma vie
La poursuite d'une entreprise éditoriale monumentale.Ouvre couvrant soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, jugeant impubliable de son vivant cette " confession qui rétablissait la vérité ". Mais il se déclarait favorable à ce qu'elle fût exhumée le moment venu.
C'est chose faite aujourd'hui avec cette édition. Ce quatrième volume couvre la période 1951-1958, marquée par les débuts au théâtre de Green : se succèdent Sud (1953), L'Ennemi (1954) et L'Ombre (1956). Dès 1927, Louis Jouvet, conscient de la charge dramatique de l'univers greenien, avait écrit au jeune auteur : " Cher Julien Green, plusieurs fois j'ai dit à Jean Cocteau et Christian Bérard le désir que j'avais de vous servir au théâtre.
" Il ne cessera de renouveler cette invitation. Green répondait enfin à ces adjurations quand Jouvet disparut à la fin de l'été 1951. Le succès mitigé, notamment critique, que ses pièces rencontrèrent en France lui fera fermer cette parenthèse. Toutefois son passage à la scène multiplia les rencontres, les conversations avec des hommes et des femmes de théâtre, les réflexions sur son travail de dramaturge en regard de celui de romancier, sur son rapport au public aussi. Mais ces années demeurent encore celles d'un état de tentation permanente " où chaque heure est une heure de lutte et de trouble " pour ce qui est de son homosexualité, même si, la soixantaine approchant, ses " fautes " sont " moins fréquentes ".
Et ce volume met aussi en lumière la rivalité entre Robert de Saint Jean, le compagnon de toute une vie, et Éric Gaytérou-Jourdan, qui allait devenir le fils adoptif de Green.
C'est chose faite aujourd'hui avec cette édition. Ce quatrième volume couvre la période 1951-1958, marquée par les débuts au théâtre de Green : se succèdent Sud (1953), L'Ennemi (1954) et L'Ombre (1956). Dès 1927, Louis Jouvet, conscient de la charge dramatique de l'univers greenien, avait écrit au jeune auteur : " Cher Julien Green, plusieurs fois j'ai dit à Jean Cocteau et Christian Bérard le désir que j'avais de vous servir au théâtre.
" Il ne cessera de renouveler cette invitation. Green répondait enfin à ces adjurations quand Jouvet disparut à la fin de l'été 1951. Le succès mitigé, notamment critique, que ses pièces rencontrèrent en France lui fera fermer cette parenthèse. Toutefois son passage à la scène multiplia les rencontres, les conversations avec des hommes et des femmes de théâtre, les réflexions sur son travail de dramaturge en regard de celui de romancier, sur son rapport au public aussi. Mais ces années demeurent encore celles d'un état de tentation permanente " où chaque heure est une heure de lutte et de trouble " pour ce qui est de son homosexualité, même si, la soixantaine approchant, ses " fautes " sont " moins fréquentes ".
Et ce volume met aussi en lumière la rivalité entre Robert de Saint Jean, le compagnon de toute une vie, et Éric Gaytérou-Jourdan, qui allait devenir le fils adoptif de Green.
La poursuite d'une entreprise éditoriale monumentale.Ouvre couvrant soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, jugeant impubliable de son vivant cette " confession qui rétablissait la vérité ". Mais il se déclarait favorable à ce qu'elle fût exhumée le moment venu.
C'est chose faite aujourd'hui avec cette édition. Ce quatrième volume couvre la période 1951-1958, marquée par les débuts au théâtre de Green : se succèdent Sud (1953), L'Ennemi (1954) et L'Ombre (1956). Dès 1927, Louis Jouvet, conscient de la charge dramatique de l'univers greenien, avait écrit au jeune auteur : " Cher Julien Green, plusieurs fois j'ai dit à Jean Cocteau et Christian Bérard le désir que j'avais de vous servir au théâtre.
" Il ne cessera de renouveler cette invitation. Green répondait enfin à ces adjurations quand Jouvet disparut à la fin de l'été 1951. Le succès mitigé, notamment critique, que ses pièces rencontrèrent en France lui fera fermer cette parenthèse. Toutefois son passage à la scène multiplia les rencontres, les conversations avec des hommes et des femmes de théâtre, les réflexions sur son travail de dramaturge en regard de celui de romancier, sur son rapport au public aussi. Mais ces années demeurent encore celles d'un état de tentation permanente " où chaque heure est une heure de lutte et de trouble " pour ce qui est de son homosexualité, même si, la soixantaine approchant, ses " fautes " sont " moins fréquentes ".
Et ce volume met aussi en lumière la rivalité entre Robert de Saint Jean, le compagnon de toute une vie, et Éric Gaytérou-Jourdan, qui allait devenir le fils adoptif de Green.
C'est chose faite aujourd'hui avec cette édition. Ce quatrième volume couvre la période 1951-1958, marquée par les débuts au théâtre de Green : se succèdent Sud (1953), L'Ennemi (1954) et L'Ombre (1956). Dès 1927, Louis Jouvet, conscient de la charge dramatique de l'univers greenien, avait écrit au jeune auteur : " Cher Julien Green, plusieurs fois j'ai dit à Jean Cocteau et Christian Bérard le désir que j'avais de vous servir au théâtre.
" Il ne cessera de renouveler cette invitation. Green répondait enfin à ces adjurations quand Jouvet disparut à la fin de l'été 1951. Le succès mitigé, notamment critique, que ses pièces rencontrèrent en France lui fera fermer cette parenthèse. Toutefois son passage à la scène multiplia les rencontres, les conversations avec des hommes et des femmes de théâtre, les réflexions sur son travail de dramaturge en regard de celui de romancier, sur son rapport au public aussi. Mais ces années demeurent encore celles d'un état de tentation permanente " où chaque heure est une heure de lutte et de trouble " pour ce qui est de son homosexualité, même si, la soixantaine approchant, ses " fautes " sont " moins fréquentes ".
Et ce volume met aussi en lumière la rivalité entre Robert de Saint Jean, le compagnon de toute une vie, et Éric Gaytérou-Jourdan, qui allait devenir le fils adoptif de Green.
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