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Gérard Fontaine

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Charles Garnier
"Garnier, c'est quelqu'un, c'est Garnier. Victime de son escalier qui est sa gloire, il enrage et veut qu'on lui parle d'autre chose" (Le Figaro, 9 janvier 1881). Tamaris, le journaliste, voyait clair et Garnier n'avait pas tort. Il savait bien que le triomphe de l'Opéra qu'il venait de construire à Paris, confirmé par celui, tout récent, de la salle de Monte-Carlo, empêchait de voir "autre chose" et, plus encore, d'appréhender l'essentiel.
Cent cinquante ans après l'inauguration du Palais Garnier, deux cents ans après la naissance de l'architecte, on n'en est plus tout à fait là ; mais il reste utile de faire le point, de considérer, outre ses chefs-d'oeuvre reconnus, l'ensemble de son legs afin de le comprendre, enfin. Architecte, il fut d'abord un artiste - un maître de l'évocation id-bas de l'ineffable, un virtuose des formes, des couleurs, des matières.
Il fut aussi - on le sait moins - un ingénieur de génie qui sut manier les techniques avec une maîtrise qui eut peu d'égale. Mais avant tout, il fut un visionnaire qui, dans l'acte de construire, accorda une priorité absolue à la fonction, à la mission du bâtiment, quelles qu'en soient la nature ou l'ambition. Partout, le "grand chef" mit les arts et les artistes, les sciences, les techniques et les ingénieurs au service de l'usage et des usagers, garantissant du même coup les qualités majeures classiquement attendues d'une construction d'architecte, jadis comme aujourd'hui : solidité, aptitude et beauté.
Le secret de Garnier, son style ? Il tient en cette vision magistrale et dans ces trois commandements que Garnier reprit avec éclat de l'Antiquité et dont il fit la loi de son oeuvre et son message à la postérité.
Cent cinquante ans après l'inauguration du Palais Garnier, deux cents ans après la naissance de l'architecte, on n'en est plus tout à fait là ; mais il reste utile de faire le point, de considérer, outre ses chefs-d'oeuvre reconnus, l'ensemble de son legs afin de le comprendre, enfin. Architecte, il fut d'abord un artiste - un maître de l'évocation id-bas de l'ineffable, un virtuose des formes, des couleurs, des matières.
Il fut aussi - on le sait moins - un ingénieur de génie qui sut manier les techniques avec une maîtrise qui eut peu d'égale. Mais avant tout, il fut un visionnaire qui, dans l'acte de construire, accorda une priorité absolue à la fonction, à la mission du bâtiment, quelles qu'en soient la nature ou l'ambition. Partout, le "grand chef" mit les arts et les artistes, les sciences, les techniques et les ingénieurs au service de l'usage et des usagers, garantissant du même coup les qualités majeures classiquement attendues d'une construction d'architecte, jadis comme aujourd'hui : solidité, aptitude et beauté.
Le secret de Garnier, son style ? Il tient en cette vision magistrale et dans ces trois commandements que Garnier reprit avec éclat de l'Antiquité et dont il fit la loi de son oeuvre et son message à la postérité.
"Garnier, c'est quelqu'un, c'est Garnier. Victime de son escalier qui est sa gloire, il enrage et veut qu'on lui parle d'autre chose" (Le Figaro, 9 janvier 1881). Tamaris, le journaliste, voyait clair et Garnier n'avait pas tort. Il savait bien que le triomphe de l'Opéra qu'il venait de construire à Paris, confirmé par celui, tout récent, de la salle de Monte-Carlo, empêchait de voir "autre chose" et, plus encore, d'appréhender l'essentiel.
Cent cinquante ans après l'inauguration du Palais Garnier, deux cents ans après la naissance de l'architecte, on n'en est plus tout à fait là ; mais il reste utile de faire le point, de considérer, outre ses chefs-d'oeuvre reconnus, l'ensemble de son legs afin de le comprendre, enfin. Architecte, il fut d'abord un artiste - un maître de l'évocation id-bas de l'ineffable, un virtuose des formes, des couleurs, des matières.
Il fut aussi - on le sait moins - un ingénieur de génie qui sut manier les techniques avec une maîtrise qui eut peu d'égale. Mais avant tout, il fut un visionnaire qui, dans l'acte de construire, accorda une priorité absolue à la fonction, à la mission du bâtiment, quelles qu'en soient la nature ou l'ambition. Partout, le "grand chef" mit les arts et les artistes, les sciences, les techniques et les ingénieurs au service de l'usage et des usagers, garantissant du même coup les qualités majeures classiquement attendues d'une construction d'architecte, jadis comme aujourd'hui : solidité, aptitude et beauté.
Le secret de Garnier, son style ? Il tient en cette vision magistrale et dans ces trois commandements que Garnier reprit avec éclat de l'Antiquité et dont il fit la loi de son oeuvre et son message à la postérité.
Cent cinquante ans après l'inauguration du Palais Garnier, deux cents ans après la naissance de l'architecte, on n'en est plus tout à fait là ; mais il reste utile de faire le point, de considérer, outre ses chefs-d'oeuvre reconnus, l'ensemble de son legs afin de le comprendre, enfin. Architecte, il fut d'abord un artiste - un maître de l'évocation id-bas de l'ineffable, un virtuose des formes, des couleurs, des matières.
Il fut aussi - on le sait moins - un ingénieur de génie qui sut manier les techniques avec une maîtrise qui eut peu d'égale. Mais avant tout, il fut un visionnaire qui, dans l'acte de construire, accorda une priorité absolue à la fonction, à la mission du bâtiment, quelles qu'en soient la nature ou l'ambition. Partout, le "grand chef" mit les arts et les artistes, les sciences, les techniques et les ingénieurs au service de l'usage et des usagers, garantissant du même coup les qualités majeures classiquement attendues d'une construction d'architecte, jadis comme aujourd'hui : solidité, aptitude et beauté.
Le secret de Garnier, son style ? Il tient en cette vision magistrale et dans ces trois commandements que Garnier reprit avec éclat de l'Antiquité et dont il fit la loi de son oeuvre et son message à la postérité.
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