Les poèmes réunis dans cet ouvrage vont enfin permettre aux lecteurs français de découvrir l'une des voix les plus fortes et les plus singulières de la poésie latino-américaine, une voix très injustement méconnue jusqu'ici. Né en Uruguay, Mario Benedetti (1920-2009) est certainement l'un des poètes hispanophones les plus populaires du XXe siècle. Mis en musique par de notables compositeurs de la chanson, chanté par l'immense public de tout un continent, les raisons de cette popularité hors nonne sont à rechercher dans sa poésie elle-même.
Son oeuvre protéiforme à l'imagination débordante n'est pas simplement le fait d'un homme de lettres échafaudant ses livres un à un dans le silence de son cabinet de travail ; c'est une oeuvre qui s'alimente constamment à la source de la vie, à son eau vive et claire, comme à ses torrents boueux. Ses poèmes sont toujours sensibles, nourris d'une passion amoureuse constante. Et c'est à l'amour qu'il proclame à plusieurs reprises sa fidélité.
Mais les émotions et les sentiments chez lui s'accompagnent d'une réflexion toujours en éveil. Une permanente recherche de lucidité. L'homme qui sourit sous sa moustache est un myope qui essuie régulièrement ses lunettes pour y voir plus clair. Extrait du prologue de Francis Combes
Les poèmes réunis dans cet ouvrage vont enfin permettre aux lecteurs français de découvrir l'une des voix les plus fortes et les plus singulières de la poésie latino-américaine, une voix très injustement méconnue jusqu'ici. Né en Uruguay, Mario Benedetti (1920-2009) est certainement l'un des poètes hispanophones les plus populaires du XXe siècle. Mis en musique par de notables compositeurs de la chanson, chanté par l'immense public de tout un continent, les raisons de cette popularité hors nonne sont à rechercher dans sa poésie elle-même.
Son oeuvre protéiforme à l'imagination débordante n'est pas simplement le fait d'un homme de lettres échafaudant ses livres un à un dans le silence de son cabinet de travail ; c'est une oeuvre qui s'alimente constamment à la source de la vie, à son eau vive et claire, comme à ses torrents boueux. Ses poèmes sont toujours sensibles, nourris d'une passion amoureuse constante. Et c'est à l'amour qu'il proclame à plusieurs reprises sa fidélité.
Mais les émotions et les sentiments chez lui s'accompagnent d'une réflexion toujours en éveil. Une permanente recherche de lucidité. L'homme qui sourit sous sa moustache est un myope qui essuie régulièrement ses lunettes pour y voir plus clair. Extrait du prologue de Francis Combes