""Voilà ton héritage" : 'à l'intérieur de la pochette que me tendait ma mère, le titre de propriété d'une ferme à Auspitz : une maison, une grange, une étable abritant 25 cochons, 20 oies et 20 poules, un hectare de terrains, des arbres fruitiers, un étang. La liste des biens était précise. Or, la ville d'Auspitz ne figure plus sur aucune carte." Chercheuse en sciences sociales, l'autrice part sur les traces de sa famille sudète.
Ce passé, marqué par l'annexion au IIIe Reich puis parla migration forcée, est resté caché au fond des tiroirs. Pour comprendre si son grand-père, soldat dans la Wehrmacht, a adhéré au nazisme, faire la lumière sur les violences subies par les femmes de sa famille et retrouver son oncle qui a "mal tourné", il lui a fallu s'aventurer dans les zones grises de l'Histoire. Jusqu'à son village natal, en Bavière, où les secrets pèsent encore, mais aussi au sein de groupes Facebook où la communauté sudète se raconte, à l'abri des regards.
En résulte un livre hanté par le fantôme d'une Europe en guerre, une troublante réflexion sur la portée des choix collectifs et, à travers le récit de gens ordinaires, un espoir : réparer les vivants.
""Voilà ton héritage" : 'à l'intérieur de la pochette que me tendait ma mère, le titre de propriété d'une ferme à Auspitz : une maison, une grange, une étable abritant 25 cochons, 20 oies et 20 poules, un hectare de terrains, des arbres fruitiers, un étang. La liste des biens était précise. Or, la ville d'Auspitz ne figure plus sur aucune carte." Chercheuse en sciences sociales, l'autrice part sur les traces de sa famille sudète.
Ce passé, marqué par l'annexion au IIIe Reich puis parla migration forcée, est resté caché au fond des tiroirs. Pour comprendre si son grand-père, soldat dans la Wehrmacht, a adhéré au nazisme, faire la lumière sur les violences subies par les femmes de sa famille et retrouver son oncle qui a "mal tourné", il lui a fallu s'aventurer dans les zones grises de l'Histoire. Jusqu'à son village natal, en Bavière, où les secrets pèsent encore, mais aussi au sein de groupes Facebook où la communauté sudète se raconte, à l'abri des regards.
En résulte un livre hanté par le fantôme d'une Europe en guerre, une troublante réflexion sur la portée des choix collectifs et, à travers le récit de gens ordinaires, un espoir : réparer les vivants.