Jean avait au moins appris un truc : il était comme les autres, même s'il n'avait pas de père. Désormais, on ne lui raconterait plus d'histoires à dormir debout. Puis, il rencontre son alter ego, un garçon de son âge. Entre eux naît une amitié en miroir, profonde et ambivalente. On y devine à la fois Narcisse -dans le reflet, l'identification- et Sisyphe -dans la lutte, l'absurde-. Le récit suit une structure éclatée : il mêle les épisodes de leur rencontre, leur enfance, leurs années de lycée, les filles, les séparations...
C'est un roman, mais la présence de la glace -comme un fil conducteur, tour à tour gelée et froide comme Sisyphe, fluide et lisse comme Narcisse- y reflète autant des fragments de vie réelle que des souvenirs, parfois broyés, parfois déformés, parfois intacts.
Jean avait au moins appris un truc : il était comme les autres, même s'il n'avait pas de père. Désormais, on ne lui raconterait plus d'histoires à dormir debout. Puis, il rencontre son alter ego, un garçon de son âge. Entre eux naît une amitié en miroir, profonde et ambivalente. On y devine à la fois Narcisse -dans le reflet, l'identification- et Sisyphe -dans la lutte, l'absurde-. Le récit suit une structure éclatée : il mêle les épisodes de leur rencontre, leur enfance, leurs années de lycée, les filles, les séparations...
C'est un roman, mais la présence de la glace -comme un fil conducteur, tour à tour gelée et froide comme Sisyphe, fluide et lisse comme Narcisse- y reflète autant des fragments de vie réelle que des souvenirs, parfois broyés, parfois déformés, parfois intacts.