Nouveauté
La fiction postraciale belge. Antiracisme afrodescendant, féminisme et aspirations décoloniales
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- Nombre de pages188
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.378 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-8004-1865-0
- EAN9782800418650
- Date de parution12/06/2025
- CollectionSociologie Anthropologie
- ÉditeurUniversité de Bruxelles
Résumé
A fiction postraciale est l'idée selon laquelle le racisme est une affaire individuelle et/ou une idéologie relevant au mieux de l'aberration, au pire de l'extrémisme. Elle est ce qui fonde les pensées antiracistes dominantes et empêche de penser le racisme à partir du projet colonial des Etats européens et de la longue histoire impérialiste occidentale. Depuis maintenant plusieurs années, la fiction d'une ère postraciale fait l'objet de virulentes contestations, eu égard à l'ignorance et au déni dont elle procède.
Cela se traduit par une fracture profonde dans l'antiracisme, qui se cristallise autour de cette question : quelle place accorder au racisme anti-Noir·es et au colonialisme dans les politiques européennes de lutte contre le racisme ? A partir du cas particulier de la Belgique francophone et d'une ethnographie de longue durée au sein des milieux militants (2011-2019), cet ouvrage examine de manière fine les conditions de possibilité d'un antiracisme afrodescendant.
Les différentes conversations antiracistes qu'engage la reconnaissance du racisme anti-Noir·es sont ainsi examinées à plusieurs niveaux : microsocial (rapports interpersonnels), mésocial (organisations) et macrosocial (cadre institutionnel et politique). Elles sont restituées à l'appui d'une sociologie critique nourrie par les épistémologies féministes, noires et postcoloniales/ décoloniales et par l'étude de l'ignorance et de la race.
Cela se traduit par une fracture profonde dans l'antiracisme, qui se cristallise autour de cette question : quelle place accorder au racisme anti-Noir·es et au colonialisme dans les politiques européennes de lutte contre le racisme ? A partir du cas particulier de la Belgique francophone et d'une ethnographie de longue durée au sein des milieux militants (2011-2019), cet ouvrage examine de manière fine les conditions de possibilité d'un antiracisme afrodescendant.
Les différentes conversations antiracistes qu'engage la reconnaissance du racisme anti-Noir·es sont ainsi examinées à plusieurs niveaux : microsocial (rapports interpersonnels), mésocial (organisations) et macrosocial (cadre institutionnel et politique). Elles sont restituées à l'appui d'une sociologie critique nourrie par les épistémologies féministes, noires et postcoloniales/ décoloniales et par l'étude de l'ignorance et de la race.
A fiction postraciale est l'idée selon laquelle le racisme est une affaire individuelle et/ou une idéologie relevant au mieux de l'aberration, au pire de l'extrémisme. Elle est ce qui fonde les pensées antiracistes dominantes et empêche de penser le racisme à partir du projet colonial des Etats européens et de la longue histoire impérialiste occidentale. Depuis maintenant plusieurs années, la fiction d'une ère postraciale fait l'objet de virulentes contestations, eu égard à l'ignorance et au déni dont elle procède.
Cela se traduit par une fracture profonde dans l'antiracisme, qui se cristallise autour de cette question : quelle place accorder au racisme anti-Noir·es et au colonialisme dans les politiques européennes de lutte contre le racisme ? A partir du cas particulier de la Belgique francophone et d'une ethnographie de longue durée au sein des milieux militants (2011-2019), cet ouvrage examine de manière fine les conditions de possibilité d'un antiracisme afrodescendant.
Les différentes conversations antiracistes qu'engage la reconnaissance du racisme anti-Noir·es sont ainsi examinées à plusieurs niveaux : microsocial (rapports interpersonnels), mésocial (organisations) et macrosocial (cadre institutionnel et politique). Elles sont restituées à l'appui d'une sociologie critique nourrie par les épistémologies féministes, noires et postcoloniales/ décoloniales et par l'étude de l'ignorance et de la race.
Cela se traduit par une fracture profonde dans l'antiracisme, qui se cristallise autour de cette question : quelle place accorder au racisme anti-Noir·es et au colonialisme dans les politiques européennes de lutte contre le racisme ? A partir du cas particulier de la Belgique francophone et d'une ethnographie de longue durée au sein des milieux militants (2011-2019), cet ouvrage examine de manière fine les conditions de possibilité d'un antiracisme afrodescendant.
Les différentes conversations antiracistes qu'engage la reconnaissance du racisme anti-Noir·es sont ainsi examinées à plusieurs niveaux : microsocial (rapports interpersonnels), mésocial (organisations) et macrosocial (cadre institutionnel et politique). Elles sont restituées à l'appui d'une sociologie critique nourrie par les épistémologies féministes, noires et postcoloniales/ décoloniales et par l'étude de l'ignorance et de la race.