Sciences et philosophie en France et en Italie entre les deux guerres

Par : PETITOT JEAN, SCARAN

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  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions15,2 cm × 21,4 cm × 1,5 cm
  • ISBN88-85239-51-X
  • EAN9788885239517
  • Date de parution01/01/2001
  • CollectionBiblioteca Europea
  • ÉditeurVivarium

Résumé

Le rationalisme italien a marqué une étape importante dans la pensée du XXe siècle, où l'effort de théoriser philosophiquement la portée culturelle de la science s'accompagne à l'exigence de rationaliser la philosophie et de parvenir à définir une " raison nouvelle " et ouverte. La raison scientifique constitue, dans cette perspective, l'horizon théorique où intégrer à la fois l'analyse formelle et la dimension historique de la connaissance. Sous des angles parfois divergents, le rationalisme italien semble interpréter toute antithèse entre rationalisme et historicisme comme une contradiction qui déchire la culture contemporaine et qui doit être intégrée au sein d'une vision plus haute. L'ouverture à la dimension historique peut alors se réaliser sans relativiser de façon sceptique les structures de la rationalité. Une place centrale qu'occupent les figures de Federigo Enriques, Antonio Banfi et Giulio Preti, qui ont laissé des traces profondes dans l'évolution de la philosophie critique et scientifique de ce siècle. D'autres figures comme Giovanni Vailati ou Ludovico Geymonat ont également placé leur réflexion sous le signe de l'intégration des différents champs du savoir à cette perspective unitaire. Les affinités théoriques avec les débats qui avaient lieu en France dans les mêmes années permettent de constater comment, à partir de traditions philosophiques différentes, une orientation commune s'est dégagée pour la " philosophie scientifique ".
Le rationalisme italien a marqué une étape importante dans la pensée du XXe siècle, où l'effort de théoriser philosophiquement la portée culturelle de la science s'accompagne à l'exigence de rationaliser la philosophie et de parvenir à définir une " raison nouvelle " et ouverte. La raison scientifique constitue, dans cette perspective, l'horizon théorique où intégrer à la fois l'analyse formelle et la dimension historique de la connaissance. Sous des angles parfois divergents, le rationalisme italien semble interpréter toute antithèse entre rationalisme et historicisme comme une contradiction qui déchire la culture contemporaine et qui doit être intégrée au sein d'une vision plus haute. L'ouverture à la dimension historique peut alors se réaliser sans relativiser de façon sceptique les structures de la rationalité. Une place centrale qu'occupent les figures de Federigo Enriques, Antonio Banfi et Giulio Preti, qui ont laissé des traces profondes dans l'évolution de la philosophie critique et scientifique de ce siècle. D'autres figures comme Giovanni Vailati ou Ludovico Geymonat ont également placé leur réflexion sous le signe de l'intégration des différents champs du savoir à cette perspective unitaire. Les affinités théoriques avec les débats qui avaient lieu en France dans les mêmes années permettent de constater comment, à partir de traditions philosophiques différentes, une orientation commune s'est dégagée pour la " philosophie scientifique ".