Les nouvelles de l'archéologie N° 143, mars 2016
Archéologie de la réclusion et de la détention

Par : Olivier Blin

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  • Nombre de pages63
  • PrésentationBroché
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,5 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-7351-2257-8
  • EAN9782735122578
  • Date de parution14/06/2016
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme

Résumé

Depuis une quarantaine d'années, l'archéologie, et notamment préventive, s'attache à mettre en lumière des pans méconnus de l'histoire ancienne ou récente. En ces temps de commémoration, l'archéologie de "la Grande Guerre" offre des traces et des vestiges "nouveaux" que l'on n'aurait pas, jusqu'à une époque récente, considérés comme "archéologiques" . Cette histoire faite de détails insoupçonnés, est parfois bien éloignée des récits consacrés et des schémas symboliques portés par la mémoire collective.
Aujourd'hui, de véritables programmes archéologiques questionnent la réalité de l'organisation spatiale de ces espaces au-delà de leur existence même. A travers les exemples des tranchées de la guerre de 14-18, des camps de prisonniers de guerres anciennes ou récentes, des prisons ou des bâtiments transformés ou adaptés pour servir de lieux de détention, des "villages" d'esclaves, des asiles ou des complexes religieux, c'est la question de l'enfermement, contraint ou volontaire, que pose ce numéro des Nouvelles de l'archéologie et, avec elle, celles de l'archéologie comme outil et de la source archéologique comme matériau révélateur.
Que nous dit l'archéologie de ces lieux ou de ces espaces ? A quels vestiges, à quelles archives inédites, absentes des récits, les recherches archéologiques donnent-elles accès ? Quels renseignements délivrent-elles sur les pratiques sociales qui se sont adaptées à des situations particulières de détention ou de réclusion ? Quelle part (quel pouvoir ?) l'archéologie prend-elle dans la construction des histoires qui s'y sont déroulées et de leur mémoire ?
Depuis une quarantaine d'années, l'archéologie, et notamment préventive, s'attache à mettre en lumière des pans méconnus de l'histoire ancienne ou récente. En ces temps de commémoration, l'archéologie de "la Grande Guerre" offre des traces et des vestiges "nouveaux" que l'on n'aurait pas, jusqu'à une époque récente, considérés comme "archéologiques" . Cette histoire faite de détails insoupçonnés, est parfois bien éloignée des récits consacrés et des schémas symboliques portés par la mémoire collective.
Aujourd'hui, de véritables programmes archéologiques questionnent la réalité de l'organisation spatiale de ces espaces au-delà de leur existence même. A travers les exemples des tranchées de la guerre de 14-18, des camps de prisonniers de guerres anciennes ou récentes, des prisons ou des bâtiments transformés ou adaptés pour servir de lieux de détention, des "villages" d'esclaves, des asiles ou des complexes religieux, c'est la question de l'enfermement, contraint ou volontaire, que pose ce numéro des Nouvelles de l'archéologie et, avec elle, celles de l'archéologie comme outil et de la source archéologique comme matériau révélateur.
Que nous dit l'archéologie de ces lieux ou de ces espaces ? A quels vestiges, à quelles archives inédites, absentes des récits, les recherches archéologiques donnent-elles accès ? Quels renseignements délivrent-elles sur les pratiques sociales qui se sont adaptées à des situations particulières de détention ou de réclusion ? Quelle part (quel pouvoir ?) l'archéologie prend-elle dans la construction des histoires qui s'y sont déroulées et de leur mémoire ?
Acteurs et valeurs du sport
Olivier Blin, Didier Guignard
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