Juger des arts en musicien. Un aspect de la pensée artistique de Jean-Jacques Rousseau

Par : Marie Pauline Martin

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  • Nombre de pages127
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions12,5 cm × 21,1 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7351-1400-9
  • EAN9782735114009
  • Date de parution01/09/2011
  • CollectionPasserelles
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme

Résumé

La confrontation des écrits artistiques et musicaux de Jean-Jacques Rousseau se révèle féconde en ce qu'elle permet d'observer avec précision, à travers l'esprit d'un intellectuel du siècle des Lumières, la manière dont la musique peut être pensée et vécue, pour devenir finalement l'aune à laquelle tous les arts sont appréciés. Posé tout d'abord comme référent, l'objet musical soumet en effet, dans le discours de Rousseau, les autres arts à l'épreuve de sa propre spécificité ; pensé encore comme modèle d'une conception particulière du beau, il fournit l'instrument d'une appréciation des autres disciplines, met en jeu leur propre statut et leur ordonnance hiérarchique.
Ainsi, bien plus qu'une pratique, l'art musical devient, pour Rousseau, une norme esthétique, autorisant que des arts, il juge en musicien. Exprimé avec conviction dans ses écrits musicaux (principalement le Dictionnaire de musique et l'Essai sur l'origine des langues), ce parti fédère par ailleurs plusieurs de ses oeuvres littéraires, biographiques et politiques. Par son analyse, Marie-Pauline Martin propose ainsi de relire certains écrits du philosophe à la lumière d'un enthousiasme, et même d'une foi absolue, en l'effet moral de la musique.
La confrontation des écrits artistiques et musicaux de Jean-Jacques Rousseau se révèle féconde en ce qu'elle permet d'observer avec précision, à travers l'esprit d'un intellectuel du siècle des Lumières, la manière dont la musique peut être pensée et vécue, pour devenir finalement l'aune à laquelle tous les arts sont appréciés. Posé tout d'abord comme référent, l'objet musical soumet en effet, dans le discours de Rousseau, les autres arts à l'épreuve de sa propre spécificité ; pensé encore comme modèle d'une conception particulière du beau, il fournit l'instrument d'une appréciation des autres disciplines, met en jeu leur propre statut et leur ordonnance hiérarchique.
Ainsi, bien plus qu'une pratique, l'art musical devient, pour Rousseau, une norme esthétique, autorisant que des arts, il juge en musicien. Exprimé avec conviction dans ses écrits musicaux (principalement le Dictionnaire de musique et l'Essai sur l'origine des langues), ce parti fédère par ailleurs plusieurs de ses oeuvres littéraires, biographiques et politiques. Par son analyse, Marie-Pauline Martin propose ainsi de relire certains écrits du philosophe à la lumière d'un enthousiasme, et même d'une foi absolue, en l'effet moral de la musique.
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