Les grandes galeries européennes. XVIIe-XIXe siècles
Par : ,Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages430
- PrésentationBroché
- Poids0.96 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 3,7 cm
- ISBN978-2-7351-1312-5
- EAN9782735113125
- Date de parution23/09/2010
- CollectionAulica
- ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme
Résumé
Tout le monde connaît la Grande Galerie de Versailles, plus connue sous le nom de galerie des Glaces ; mais qui sait qu'elle fut tour à tour, et parfois simultanément, salle des pas perdus, salle de bal, salle de réceptions officielles, hôpital, salle de traités politiques, etc ? Et encore n'est-ce là qu'un exemple parmi d'autres... Première étude globale du thème complexe des galeries situées dans les résidences princières et hôtels particuliers à travers l'Europe (en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, etc.), ce livre tente d'en présenter divers angles d'approche, tous fondés sur des documents d'archives, dessins, gravures ou inventaires qui expliquent ou décrivent ce qui existe encore ou ce qui a disparu. Lieu public de passage, cet espace, qu'on appelle tantôt " galerie " dans certains pays ou parfois simple " saal " comme en Allemagne, fut aussi d'usage privé tout en restant un espace de représentation, où la gloire du souverain ou du commanditaire, mise en valeur par l'étiquette, le fut aussi par le décor iconographique, historique ou allégorique pouvant même inviter le prince à la Vertu. Ainsi les figures de l'Abondance ou de la Prospérité, dans la fresque de Tiepolo dans la grande salle du Trône au palais royal de Madrid, étaient là pour le rappeler. La galerie fut enfin le lieu privilégié d'exposition des collections du commanditaire dont le propos politique fut servi par leur importance et leur qualité artistique, écrivant ou réinventant parfois l'histoire, à l'instar de ce que montrèrent descriptions imprimées ou gravures publiées pour frapper les esprits. En cela, par son agencement et la qualité de ses oeuvres, elle pouvait préfigurer le musée dans son sens moderne.
Tout le monde connaît la Grande Galerie de Versailles, plus connue sous le nom de galerie des Glaces ; mais qui sait qu'elle fut tour à tour, et parfois simultanément, salle des pas perdus, salle de bal, salle de réceptions officielles, hôpital, salle de traités politiques, etc ? Et encore n'est-ce là qu'un exemple parmi d'autres... Première étude globale du thème complexe des galeries situées dans les résidences princières et hôtels particuliers à travers l'Europe (en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, etc.), ce livre tente d'en présenter divers angles d'approche, tous fondés sur des documents d'archives, dessins, gravures ou inventaires qui expliquent ou décrivent ce qui existe encore ou ce qui a disparu. Lieu public de passage, cet espace, qu'on appelle tantôt " galerie " dans certains pays ou parfois simple " saal " comme en Allemagne, fut aussi d'usage privé tout en restant un espace de représentation, où la gloire du souverain ou du commanditaire, mise en valeur par l'étiquette, le fut aussi par le décor iconographique, historique ou allégorique pouvant même inviter le prince à la Vertu. Ainsi les figures de l'Abondance ou de la Prospérité, dans la fresque de Tiepolo dans la grande salle du Trône au palais royal de Madrid, étaient là pour le rappeler. La galerie fut enfin le lieu privilégié d'exposition des collections du commanditaire dont le propos politique fut servi par leur importance et leur qualité artistique, écrivant ou réinventant parfois l'histoire, à l'instar de ce que montrèrent descriptions imprimées ou gravures publiées pour frapper les esprits. En cela, par son agencement et la qualité de ses oeuvres, elle pouvait préfigurer le musée dans son sens moderne.