L'histoire de l'heure. L'horlogerie et l'organisation moderne du temps
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- Nombre de pages464
- PrésentationBroché
- Poids0.81 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,8 cm
- ISBN2-7351-0741-8
- EAN9782735107414
- Date de parution01/01/1997
- ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme
Résumé
Pendant des millénaires, le temps a été mesuré avec des cadrans solaires et des clepsydres, et décompté du lever au coucher du soleil. Dans l'Occident chrétien, jusqu'au Haut Moyen Age, la journée n'était divisée qu'en fonction des sonneries liturgiques des cloches appartenant aux églises et aux monastères. Le reste de l'existence se déroulait au rythme du cours naturel de la journée, sans quête de précision, sans souci d'obtenir une productivité mesurable.
Lorsqu'au XIVe siècle, on inventa l'horloge mécanique à sonnerie, qui divisait la journée en vingt-quatre heures et lorsque cet indicateur temporel audible de partout commença à rythmer l'existence entière, une véritable révolution s'était accomplie. L'Occident s'était procuré un instrument puissant et fiable capable de réguler, dans la vie de tous les jours, le processus de modernisation fulgurant qui débutait à cette époque.
Gerhard Dohrn-van Rossum a retracé l'histoire de ce processus - une histoire qui, depuis les essais de Lewis Mumford, Jacques Le Goff et E.P. Thompson, a souvent été commentée, mais encore rarement étudiée. Le résultat est un récit historiographique concret, passionnant, fondé sur de nombreux documents, qui éclaire, en la plaçant sous des perspectives étonnantes, la conscience du temps dans les villes et les monastères, depuis le Bas Moyen Age jusqu'au passage à l'ère industrielle et à l'ère moderne.
Pendant des millénaires, le temps a été mesuré avec des cadrans solaires et des clepsydres, et décompté du lever au coucher du soleil. Dans l'Occident chrétien, jusqu'au Haut Moyen Age, la journée n'était divisée qu'en fonction des sonneries liturgiques des cloches appartenant aux églises et aux monastères. Le reste de l'existence se déroulait au rythme du cours naturel de la journée, sans quête de précision, sans souci d'obtenir une productivité mesurable.
Lorsqu'au XIVe siècle, on inventa l'horloge mécanique à sonnerie, qui divisait la journée en vingt-quatre heures et lorsque cet indicateur temporel audible de partout commença à rythmer l'existence entière, une véritable révolution s'était accomplie. L'Occident s'était procuré un instrument puissant et fiable capable de réguler, dans la vie de tous les jours, le processus de modernisation fulgurant qui débutait à cette époque.
Gerhard Dohrn-van Rossum a retracé l'histoire de ce processus - une histoire qui, depuis les essais de Lewis Mumford, Jacques Le Goff et E.P. Thompson, a souvent été commentée, mais encore rarement étudiée. Le résultat est un récit historiographique concret, passionnant, fondé sur de nombreux documents, qui éclaire, en la plaçant sous des perspectives étonnantes, la conscience du temps dans les villes et les monastères, depuis le Bas Moyen Age jusqu'au passage à l'ère industrielle et à l'ère moderne.