On a mangé nos moutons. Le Kirghizstan, du berger au biznesman

Par : Boris-Mathieu Pétric

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  • Nombre de pages160
  • PrésentationRelié
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7011-6504-2
  • EAN9782701165042
  • Date de parution25/01/2013
  • CollectionAnthropolis
  • ÉditeurBelin

Résumé

Le Kirghizstan est une sorte d'anti-Chine qui, après l'effondrement de l'URSS, a choisi la libéralisation économique et politique. Quelques années plus tard, ce pays ne produit plus rien et développe une dépendance très forte à l'égard de l'extérieur, et de l'aide internationale en particulier. La principale ressource, l'élevage du mouton, a été totalement décimée par les réformes proposées par les grandes institutions internationales.
Laminés par la privatisation et abandonnés par Moscou, les Kirghizes font aujourd'hui de " l'ouverture " une stratégie très subtile pour capter et se réapproprier toutes formes de ressources pouvant venir de l'extérieur. A travers une enquête de terrain minutieuse, Boris Petric décrit, non sans humour, les multiples rencontres parfois cocasses et souvent teintées d'incompréhension entre la population locale et toutes les bonnes volontés étrangères venues les réformer.
ONG, fondations philantropiques, agences internationales et de nombreux missionnaires en tout genre tentent de peser sur la réorganisation de cette société. Cet ouvrage nous interpelle face à la multiplication de ce type de " société de trafics " dans le contexte de la globalisation.
Le Kirghizstan est une sorte d'anti-Chine qui, après l'effondrement de l'URSS, a choisi la libéralisation économique et politique. Quelques années plus tard, ce pays ne produit plus rien et développe une dépendance très forte à l'égard de l'extérieur, et de l'aide internationale en particulier. La principale ressource, l'élevage du mouton, a été totalement décimée par les réformes proposées par les grandes institutions internationales.
Laminés par la privatisation et abandonnés par Moscou, les Kirghizes font aujourd'hui de " l'ouverture " une stratégie très subtile pour capter et se réapproprier toutes formes de ressources pouvant venir de l'extérieur. A travers une enquête de terrain minutieuse, Boris Petric décrit, non sans humour, les multiples rencontres parfois cocasses et souvent teintées d'incompréhension entre la population locale et toutes les bonnes volontés étrangères venues les réformer.
ONG, fondations philantropiques, agences internationales et de nombreux missionnaires en tout genre tentent de peser sur la réorganisation de cette société. Cet ouvrage nous interpelle face à la multiplication de ce type de " société de trafics " dans le contexte de la globalisation.