Le genre humain N° 44
Le droit de résistance à l'oppression

Par : Dominique Gros, Olivier Camy

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  • Nombre de pages281
  • PrésentationBroché
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-02-062887-2
  • EAN9782020628877
  • Date de parution01/12/2005
  • ÉditeurSeuil

Résumé

La contradiction paraît évidente entre le devoir d'obéissance aux lois, dans un système juridique donné, et le droit éventuel de désobéir à ces mêmes lois. Le juriste s'interroge: à partir de quel degré d'iniquité y a-t-il un "droit de résistance à l'oppression "? Et ce droit serait-il alors " un droit contre le droit" qui autoriserait, par exemple, un devoir de résistance du fonctionnaire? Y a-t-il un principe juridique, d'ordre constitutionnel, qui peut garantir le droit et le devoir de dire non à l'arbitraire, à la violence tyrannique, à l'oppression? Y aurait-il une légalité de l'insoumission? Partant du droit de s'opposer à la tyrannie, depuis le Moyen Age jusqu'à la Résistance (1940-1945), les auteurs de ce volume, historiens, philosophes et juristes, font l'histoire de ce "droit de résistance à l'oppression ", qui se trouve inscrit dans l'article 2 de la Déclaration de 1789, repris en tête de la Constitution de 1791.
D'une manière générale, la doctrine juridique considère que le "droit de résistance à l'oppression" relève du théorique ou d'une vision politique. Les problèmes soulevés par ce volume gravitent autour d'un ensemble de questions qui se veulent pratiques. Notamment celle-ci: peut-on penser que, dans l'avenir, le droit positif sera capable non seulement de lire l'article 2 de la Déclaration de 1789, qui garantit le " droit de résistance à l'oppression ", mais d'en tirer les conséquences juridiques?
La contradiction paraît évidente entre le devoir d'obéissance aux lois, dans un système juridique donné, et le droit éventuel de désobéir à ces mêmes lois. Le juriste s'interroge: à partir de quel degré d'iniquité y a-t-il un "droit de résistance à l'oppression "? Et ce droit serait-il alors " un droit contre le droit" qui autoriserait, par exemple, un devoir de résistance du fonctionnaire? Y a-t-il un principe juridique, d'ordre constitutionnel, qui peut garantir le droit et le devoir de dire non à l'arbitraire, à la violence tyrannique, à l'oppression? Y aurait-il une légalité de l'insoumission? Partant du droit de s'opposer à la tyrannie, depuis le Moyen Age jusqu'à la Résistance (1940-1945), les auteurs de ce volume, historiens, philosophes et juristes, font l'histoire de ce "droit de résistance à l'oppression ", qui se trouve inscrit dans l'article 2 de la Déclaration de 1789, repris en tête de la Constitution de 1791.
D'une manière générale, la doctrine juridique considère que le "droit de résistance à l'oppression" relève du théorique ou d'une vision politique. Les problèmes soulevés par ce volume gravitent autour d'un ensemble de questions qui se veulent pratiques. Notamment celle-ci: peut-on penser que, dans l'avenir, le droit positif sera capable non seulement de lire l'article 2 de la Déclaration de 1789, qui garantit le " droit de résistance à l'oppression ", mais d'en tirer les conséquences juridiques?