Entropia N° 2, printemps 2007
Décroissance et travail

Par : André Gorz, Serge Latouche, Laurent Cordinnier, Serge Guibert, Collectif

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  • Nombre de pages223
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-84190-165-4
  • EAN9782841901654
  • Date de parution22/03/2007
  • ÉditeurParangon/Vs

Résumé

La question du travail réunit toutes celles de notre temps d'intranquillité. La crise sociale, la crise écologique et la crise des valeurs culturelles ont fissuré l'ancien édifice qui abritait les vertus qu'on prêtait naguère au travail. Pour sortir de l'impasse dans laquelle le " funeste credo de croître " sans limites nous a entraîné, il apparaît évident qu'il faut revisiter l'immémoriale interrogation sur la finalité des activités humaines.
Si l'approche économique a pour tâche d'analyser rigoureusement les lignes de fractures et les failles d'inhumanité que révèle le travail aliéné, elle doit s'enrichir par une vision audacieuse et des propositions désirables afin de réorienter notre anthropologie de la vie quotidienne, de retrouver un sens fraternel et un horizon dégagé des absurdités présentes. L'idée de décroissance, au-delà de son caractère bravant l'air du temps, réanime notre lucidité et remet le travail à sa juste place, à côté de l'œuvre et de l'action, pour que chacun puisse, dans un même élan, rechercher son autonomie et son accomplissement.
Démarches volontaires et inséparables, certainement, du bouleversement radical de la société dans laquelle nous ne cessons d'apprendre et d'exercer " le métier de vivre ".
La question du travail réunit toutes celles de notre temps d'intranquillité. La crise sociale, la crise écologique et la crise des valeurs culturelles ont fissuré l'ancien édifice qui abritait les vertus qu'on prêtait naguère au travail. Pour sortir de l'impasse dans laquelle le " funeste credo de croître " sans limites nous a entraîné, il apparaît évident qu'il faut revisiter l'immémoriale interrogation sur la finalité des activités humaines.
Si l'approche économique a pour tâche d'analyser rigoureusement les lignes de fractures et les failles d'inhumanité que révèle le travail aliéné, elle doit s'enrichir par une vision audacieuse et des propositions désirables afin de réorienter notre anthropologie de la vie quotidienne, de retrouver un sens fraternel et un horizon dégagé des absurdités présentes. L'idée de décroissance, au-delà de son caractère bravant l'air du temps, réanime notre lucidité et remet le travail à sa juste place, à côté de l'œuvre et de l'action, pour que chacun puisse, dans un même élan, rechercher son autonomie et son accomplissement.
Démarches volontaires et inséparables, certainement, du bouleversement radical de la société dans laquelle nous ne cessons d'apprendre et d'exercer " le métier de vivre ".
Eloge du suffisant
André Gorz
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Ecologia e libertà
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