Ce numéro traite des relations qu'entretiennent cadre normatif du droit humanitaire, droits de l'Homme et souveraineté des Etats. Il vise à analyser les questions soulevées par les pratiques de l'action humanitaire, oscillant entre le registre politique et le registre moral. Confrontées d'une part à des sociétés civiles à secourir dans l'urgence et, d'autre part, à des gouvernements pour lesquels priment la pacification, la reconstruction et le développement, les ONG ont-elles trouvé leur équilibre d'action et de mise en œuvre des principes qui les légitiment ? Que savons-nous au juste du fonctionnement interne des différentes ONG humanitaires ? Et qu'en est-il des institutions nationales décidant des politiques humanitaires des Etats ? Autant de questions dont l'énoncé même permet d'envisager autrement l'action humanitaire, dans sa contradiction intrinsèque entre nécessité de normalisation et d'institutionnalisation, et nécessité d'adaptabilité au contact des populations.
Ce numéro traite des relations qu'entretiennent cadre normatif du droit humanitaire, droits de l'Homme et souveraineté des Etats. Il vise à analyser les questions soulevées par les pratiques de l'action humanitaire, oscillant entre le registre politique et le registre moral. Confrontées d'une part à des sociétés civiles à secourir dans l'urgence et, d'autre part, à des gouvernements pour lesquels priment la pacification, la reconstruction et le développement, les ONG ont-elles trouvé leur équilibre d'action et de mise en œuvre des principes qui les légitiment ? Que savons-nous au juste du fonctionnement interne des différentes ONG humanitaires ? Et qu'en est-il des institutions nationales décidant des politiques humanitaires des Etats ? Autant de questions dont l'énoncé même permet d'envisager autrement l'action humanitaire, dans sa contradiction intrinsèque entre nécessité de normalisation et d'institutionnalisation, et nécessité d'adaptabilité au contact des populations.