Le sectarisme est un fait anthropologique contemporain qui ne saurait laisser indifférents les praticiens et les chercheurs des sciences sociales et humaines.
Phénomène inquiétant à plus d'un titre, mais symptôme révélateur du malaise dans l'identification et du destin des croyances, l'apparition et le développement des " nouvelles sectes ", leurs caractéristiques, et les conséquences de leur pratique sur l'état de droit, le lien social et le devenir des sujets exigent examen attentif et analyse critique.
Il convient d'ouvrir le débat en prenant en considération la destructivité et la perversion des groupes en cause, sans négliger aucune des dimensions et des registres à l'œuvre, et en évitant toute dramatisation comme toute banalisation, toute stigmatisation comme toute compromission.
Les différentes contributions de ce numéro participent à la discussion des enjeux et des processus du sectarisme en y apportant des éléments d'analyse et de réflexion. Trois perspectives théoriques centrées sur les processus à l'œuvre dans l'embrigadement sectaire se proposent d'éclairer la réalité du phénomène psychanalytique, systémiste et psychosociale.
Pour compléter ces études, on trouvera une bibliographie sélective permettant au lecteur de poursuivre sa propre réflexion.
L'ensemble de ce numéro s'inscrit dans le souci de discussion et de réflexion critique, qui est la raison même de notre revue. Il entend ainsi participer à la nécessaire analyse du phénomène sectaire en le resituant dans son contexte social et historique, sans effacer pour autant la violence dont il est porteur, la volonté d'emprise et les procédures de manipulation qui, du fait de sa diffusion dans l'ensemble des pratiques sociales, en font un phénomène qui concerne chacun d'entre nous, comme citoyen, comme professionnel et comme sujet.
Le sectarisme est un fait anthropologique contemporain qui ne saurait laisser indifférents les praticiens et les chercheurs des sciences sociales et humaines.
Phénomène inquiétant à plus d'un titre, mais symptôme révélateur du malaise dans l'identification et du destin des croyances, l'apparition et le développement des " nouvelles sectes ", leurs caractéristiques, et les conséquences de leur pratique sur l'état de droit, le lien social et le devenir des sujets exigent examen attentif et analyse critique.
Il convient d'ouvrir le débat en prenant en considération la destructivité et la perversion des groupes en cause, sans négliger aucune des dimensions et des registres à l'œuvre, et en évitant toute dramatisation comme toute banalisation, toute stigmatisation comme toute compromission.
Les différentes contributions de ce numéro participent à la discussion des enjeux et des processus du sectarisme en y apportant des éléments d'analyse et de réflexion. Trois perspectives théoriques centrées sur les processus à l'œuvre dans l'embrigadement sectaire se proposent d'éclairer la réalité du phénomène psychanalytique, systémiste et psychosociale.
Pour compléter ces études, on trouvera une bibliographie sélective permettant au lecteur de poursuivre sa propre réflexion.
L'ensemble de ce numéro s'inscrit dans le souci de discussion et de réflexion critique, qui est la raison même de notre revue. Il entend ainsi participer à la nécessaire analyse du phénomène sectaire en le resituant dans son contexte social et historique, sans effacer pour autant la violence dont il est porteur, la volonté d'emprise et les procédures de manipulation qui, du fait de sa diffusion dans l'ensemble des pratiques sociales, en font un phénomène qui concerne chacun d'entre nous, comme citoyen, comme professionnel et comme sujet.