Chroniques de Port-Royal N° 51/2002
La solitude et les solitaires de Port-Royal

Par : Société des amis de Port-Royal

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  • Nombre de pages490
  • PrésentationBroché
  • Poids0.795 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7116-4313-1
  • EAN9782711643134
  • Date de parution25/09/2002
  • ÉditeurVrin

Résumé

En septembre 2002, la Société des Amis de Port-Royal a proposé dans le cadre exceptionnel des Granges, un lieu de rencontre, de culture et de haute humanité, un sujet de réflexion éminemment cher aux hommes de Port-Royal. D'abord appelés les " ermites " ou les " anachorètes " par la grande abbesse Angélique Arnauld, les Solitaires de Port-Royal sont des laïcs ou des ecclésiastiques séculiers. Beaucoup ont éprouvé la vocation ou la tentation du cloître, notamment chez les chartreux, fils de saint Bruno, mais y ont renoncé. La spiritualité de conversion et de pénitence qu'ils s'efforcent de mettre en pratique développe une piété essentiellement intérieure. Il en va de même pour les exercices spirituels auxquels ils se livrent, dont le principal est la méditation conçue comme art de s'imprégner d'une sainte lecture et de s'élever ainsi à la prière. De Saint-Cyran, ils ont gardé le souci d'éviter tout excès de rationalité et de se laisser aller à l'inspiration. L'ascèse a naturellement sa part, mais elle n'a pas de relation nécessaire avec la solitude, qui vise surtout à susciter la mise en présence de Dieu. Ce sont des pans de la courte histoire des Solitaires de Port-Royal que les auteurs des communications et des articles de ce volume retracent ici, tentant de faire saisir le riche parcours psychologique, philosophique et théologique de ces hommes très divers, pour qui la forme la plus haute de solitude reste celle qu'ont préconisée Saint-Cyran et Jean Hamon, celle qui fait passer de l'insatisfaction du renfermement sur soi à la présence divine qui comble.
En septembre 2002, la Société des Amis de Port-Royal a proposé dans le cadre exceptionnel des Granges, un lieu de rencontre, de culture et de haute humanité, un sujet de réflexion éminemment cher aux hommes de Port-Royal. D'abord appelés les " ermites " ou les " anachorètes " par la grande abbesse Angélique Arnauld, les Solitaires de Port-Royal sont des laïcs ou des ecclésiastiques séculiers. Beaucoup ont éprouvé la vocation ou la tentation du cloître, notamment chez les chartreux, fils de saint Bruno, mais y ont renoncé. La spiritualité de conversion et de pénitence qu'ils s'efforcent de mettre en pratique développe une piété essentiellement intérieure. Il en va de même pour les exercices spirituels auxquels ils se livrent, dont le principal est la méditation conçue comme art de s'imprégner d'une sainte lecture et de s'élever ainsi à la prière. De Saint-Cyran, ils ont gardé le souci d'éviter tout excès de rationalité et de se laisser aller à l'inspiration. L'ascèse a naturellement sa part, mais elle n'a pas de relation nécessaire avec la solitude, qui vise surtout à susciter la mise en présence de Dieu. Ce sont des pans de la courte histoire des Solitaires de Port-Royal que les auteurs des communications et des articles de ce volume retracent ici, tentant de faire saisir le riche parcours psychologique, philosophique et théologique de ces hommes très divers, pour qui la forme la plus haute de solitude reste celle qu'ont préconisée Saint-Cyran et Jean Hamon, celle qui fait passer de l'insatisfaction du renfermement sur soi à la présence divine qui comble.