Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La première histoire de ce livre lui a donné son titre. Mais ce thème du temps qui s'écoule, on le retrouve, obsédant, dans tous les contes, violents...
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Résumé
La première histoire de ce livre lui a donné son titre. Mais ce thème du temps qui s'écoule, on le retrouve, obsédant, dans tous les contes, violents et colorés, réunis ici. Qu'il s'agisse de deux enfants perdus à la recherche de leur vie, Pedro et Paulina, ou de Miguel Bruno, amené par sa mobilisation à s'interroger sur ses jeunes années, ou de la quête d'une femme - l'auteur peut-être ? - à travers une aventure de son enfance, ou de ce vieillard, don Julian, peu à peu détruit par le vieillissement, c'est toujours le vertige, tour à tour lumineux et angoissant, de la fuite des années. Telle est la chaîne sur laquelle l'auteur a tissé son œuvre. Quant aux soies employées, c'est surtout la variété et l'intensité fraîche de leurs coloris qui étonnent. Le récit, chez Ana Maria Matute, est plein d'inventions, d'inattendu. Ses notations sont violentes, ses contrastes subtils. A la fois nouvelles et longs poèmes, ces textes éclairent un monde très humain, un univers pétri de souffrance et de nostalgie.
La première histoire de ce livre lui a donné son titre. Mais ce thème du temps qui s'écoule, on le retrouve, obsédant, dans tous les contes, violents et colorés, réunis ici. A la fois nouvelles et longs poèmes, ces textes éclairent un monde très humain, un univers pétri de souffrance et de nostalgie.