" Prends donc comme symboles le soleil pour le Père pour le Fils, la lumière, et pour le Saint-Esprit la chaleur. Bien qu'il soit un seul être, c'est une Trinité que l'on perçoit en lui. Saisir l'inexplicable, qui le peut ? Cet unique est multiple un est formé de trois, et trois ne forment qu'un grand mystère et merveille manifeste ! Le soleil est distinct de son rayonnement bien qu'il lui soit uni son rayon est aussi le soleil. Mais personne ne parle pourtant de deux soleils, même si le rayon est aussi le soleil ici-bas. Pas plus nous ne disons qu'il y aurait deux dieux : Dieu, Notre Seigneur l'est, au-dessus du créé, lui aussi [...]. Distingue le soleil de son rayonnement, puis après, la chaleur sépare-la des deux, si tu peux ! [...] Mois, lorsque le rayon remonte vers sa source, il n'a jamais été séparé de celui qui l'engendre. Il laisse su chaleur pour ceux qui sont en-bas, comme Notre Seigneur a laissé l'Esprit Saint aux disciples [...]. Ce qui était obscur, je te l'ai rendu clair : comment les trois font un, Trinité qui ne forme qu'une essence ! " EPHREM DE NISIBE, Hymne sur la Trinité, dans S. BROCK, L'œil de lumière, Bellefontaine, 1991, pp. 334-337.