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La nuit juste avant le feu
Avis posté le 2025-05-14
Mépris du lecteur
Monsieur Marboeuf, dans sa louable démarche décoloniale, ne manque pas de souligner qu’il a choisi, au lieu d’un « grand éditeur parisien » (mais en a-t-il vraiment intéressé un ou est-ce une vantardise ?) un petit éditeur antillais, Atlantiques déchaînés, et que, de ce fait, il a été amené à faire « des choses » que, normalement un auteur édité par un « grand éditeur parisien » n’a pas à faire.
On regrette que, parmi ces tâches sans nul doute ingrates que Monsieur Marboeuf a acceptées de faire par générosité décoloniale (faire les colis ? les porter à la poste ?) n’ait pas figuré la relecture des épreuves de son livre. Celui-ci est truffé de coquilles, n’ayant de toute évidence été relu, ni par l’auteur, ni par l’éditeur.
Page 41, par exemple on lit :
- « tu dois d’abord commettre une meurtre »
- « nous avons honorer les noms »
- « nous avons porter les visages des morts »
Quand on se targue d’être écrivain et de jouer avec la langue pour faire passer ses idées, la moindre des choses est de connaître le genre des noms et de savoir distinguer infinitif et participe.
Monsieur Marboeuf, dans sa louable démarche décoloniale, ne manque pas de souligner qu’il a choisi, au lieu d’un « grand éditeur parisien » (mais en a-t-il vraiment intéressé un ou est-ce une vantardise ?) un petit éditeur antillais, Atlantiques déchaînés, et que, de ce fait, il a été amené à faire « des choses » que, normalement un auteur édité par un « grand éditeur parisien » n’a pas à faire.
On regrette que, parmi ces tâches sans nul doute ingrates que Monsieur Marboeuf a acceptées de faire par générosité décoloniale (faire les colis ? les porter à la poste ?) n’ait pas figuré la relecture des épreuves de son livre. Celui-ci est truffé de coquilles, n’ayant de toute évidence été relu, ni par l’auteur, ni par l’éditeur.
Page 41, par exemple on lit :
- « tu dois d’abord commettre une meurtre »
- « nous avons honorer les noms »
- « nous avons porter les visages des morts »
Quand on se targue d’être écrivain et de jouer avec la langue pour faire passer ses idées, la moindre des choses est de connaître le genre des noms et de savoir distinguer infinitif et participe.