Le 13 janvier 1898, la une de L'Aurore est barrée d'un " J'accuse... ! " signé par le plus célèbre écrivain de l'époque. A 58 ans, Zola vient de mettre sa réputation, sa tranquillité et sa liberté en jeu. Il n'a pourtant rien d'un exalté ni d'un m'as-tu-vu. Après de modestes débuts dans le journalisme, il a su, au prix d'un travail acharné, s'imposer comme romancier. Depuis l'énorme succès de Germinal en 1885, on ne l'a vu quitter son bureau que pour quelques repérages préparatoires à ses futurs romans, carnet ou appareil de photo en main. En 1893, il a achevé le cycle des Rougon-Macquart, fresque grandiose embrassant à travers l'histoire d'une famille tous les milieux sociaux de son temps, écrite à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes (médecine, sociologie, criminologie). Zola laissera ainsi une œuvre immense inspirée par une seule passion, la vérité.
Le 13 janvier 1898, la une de L'Aurore est barrée d'un " J'accuse... ! " signé par le plus célèbre écrivain de l'époque. A 58 ans, Zola vient de mettre sa réputation, sa tranquillité et sa liberté en jeu. Il n'a pourtant rien d'un exalté ni d'un m'as-tu-vu. Après de modestes débuts dans le journalisme, il a su, au prix d'un travail acharné, s'imposer comme romancier. Depuis l'énorme succès de Germinal en 1885, on ne l'a vu quitter son bureau que pour quelques repérages préparatoires à ses futurs romans, carnet ou appareil de photo en main. En 1893, il a achevé le cycle des Rougon-Macquart, fresque grandiose embrassant à travers l'histoire d'une famille tous les milieux sociaux de son temps, écrite à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes (médecine, sociologie, criminologie). Zola laissera ainsi une œuvre immense inspirée par une seule passion, la vérité.